Dans Le Devoir du samedi 24 novembre, Jean-François Nadeau commence son article Cessez-le-feu en citant un extrait de l’audience générale de Benoît XVI : « Si, face au mystère, la raison ne voit que l’obscurité, ce n’est pas à cause de l’absence de lumière, mais de son excès. » Je ne sais pas si Monsieur Nadeau a lu tout le texte, mais il conclut que la raison, ici la lumière, apparaît comme un ennemi, et que pour Benoît XVI, l’obscurité n’est autre que la lumière totale. Il l’accuse de détourner le sens des mots, avec « tous ces papes de l’obscurantisme, qu’ils soient catholiques, juifs ou musulmans ». Hors, le pape dit tout le contraire dans cette catéchèse du mercredi 21 novembre, en lien avec l’Année de la foi qu’il a lui-même décrétée. Il affirme que devant le mystère de Dieu, trop de lumière ne cache pas à la raison cette lumière, mais l’aveugle, tant...