La vie de Marguerite-Marie Alacoque est une histoire de cœur. Tout commence à Paray-le-Monial, en ce grand siècle de la spiritualité qu’on a appelée l’École française, qui voit défiler les François de Sales, Jeanne de Chantal, Bérulle, Olier, Vincent de Paul, Jean Eudes. Jésus se choisit une jeune religieuse, de l’ordre de la Visitation, pour révéler au monde et dans l’Église l’amour brûlant de son cœur. Jésus la nomme « la disciple bien-aimée de mon sacré Cœur ». Accueillir l’amour Philiberte Lamyn et Claude Alacoque, juge et notaire dans le Charolais, en Bourgogne, ont trois garçons quand vient au monde, le 22 juillet 1647, Marguerite. L’enfant vivra une petite enfance heureuse. Vers l’âge de quatre ou cinq ans, elle fait un séjour prolongé chez sa marraine. Elle y entend parler de vie consacrée à Dieu et de vœux religieux. Prévenue par la grâce, elle prononce ces paroles qui marqueront sa vie : « Ô mon Dieu, je...
Le blogue de Jacques Gauthier
Pour aller à Dieu dans l’oraison intérieure, il est important de trouver le chemin de ce que la Bible appelle le « cœur ». L’Esprit Saint peut nous aider à découvrir ce lieu de notre cœur habité par le Père et le Fils. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure » (Jn 14, 23). Toute personne est dotée de ce cœur profond, ce « château intérieur », disait Thérèse d’Avila, où Dieu demeure en permanence. C’est le lieu de notre véritable identité, de notre unicité, de notre âme. « Qu’il faut qu’une âme soit grande pour contenir un Dieu », écrivait Thérèse de Lisieux à sa sœur Céline. Le cistercien André Louf évoque cet éveil du cœur dans son livre Seigneur, apprends-nous à prier. Il signale que toute méthode de prière vise cet objectif : retrouver le cœur et l’éveiller en...
Dans certaines paroisses, on profite de la Saint-Valentin ou d’une autre fête durant l’année pour souligner l’anniversaire de mariage des couples. Que ce soit 5, 10, 25, 30, 45, 50 ans de vie commune, que de saisons pour apprendre à aimer ! Il est touchant de voir la fierté de ces époux, leur tendre complicité depuis tant d’années. On constate en les regardant que L’amour existe encore, pour reprendre le titre d’une chanson de Céline Dion, même s'ils ne voient pas toujours la vie en rose. Promesse de fidélité La promesse de fidélité dite hier est de nouveau prononcée et accueillie aujourd'hui. Quel beau cadeau nous faisons au compagnon ou compagne d’éternité lorsque nous lui disons : « Je t’aime et je veux t’être toujours fidèle. Je demande au Seigneur de m’y aider chaque jour, lui dont la fidélité est éternelle ». Ce témoignage d’espérance n’a pas de prix, car il...
Je vous partage la conférence que je donnerai au collège des Bernardins à Paris le 9 décembre 2017 lors du colloque Henri Caffarel: prophète pour notre temps. Une nécessité vitale L’oraison avait la première place dans la vie du père Caffarel parce que le Christ l’avait également. Dès le début de son apostolat auprès des couples en 1936 et jusqu’à la fin de sa vie, cet homme de foi priait de longues heures par jour, souvent devant le Saint Sacrement, et s’accordait des mois de désert chaque année. Voici comment il s’adonnait à l’oraison, selon les propos d’un témoin: « Assis sur son petit banc de prière, le corps et la tête bien droits, les yeux le plus souvent clos, les mains largement ouvertes sur les genoux, parfaitement immobile, tout recueilli, tout présent à Dieu présent au plus intime de lui-même. Plus rien ne comptait. On aurait dit qu’il était à la...
Je vous partage une recension de Notre coeur n'était-il pas brûlant?, publiée sur le site Aleteia le 13 août 2017 sous le titre: Être davantage à l'écoute de la Parole. Merci à Bernard Plessy pour ce bel écho à mon livre. « Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur » (Hébreux 4, 12). Ce livre est le passage en format de poche d’une première édition (2007) chez Parole et Silence, née du rassemblement de commentaires parus deux fois par mois pendant trois ans dans l’hebdomadaire Famille Chrétienne des trois lectures de la première partie de la messe des dimanches — Ancien Testament, épître, Évangile, lecture ecclésiale et liturgique de la Parole. En tout une soixantaine de chroniques. Reprenant ces commentaires,...
Quand mes deux petites-filles sont à la maison, il m’arrive de les emmener au parc. Alors, c’est la fête ! Elles courent partout, sautent, glissent, perdent l’équilibre, se relèvent. On dirait qu’elles oublient le temps qui passe, tandis que leur grand-papa, lui, se fatigue assez vite. Mais en les regardant jouer avec une telle insouciance, je retrouve mon cœur d’enfant et je m’ajuste à leur rythme. Elles m’apprennent l’émerveillement, la joie, la simplicité, le sourire. La gratuité du jeu Dans Regards et jeux dans l’espace, le poète Saint-Denys Garneau écrit : « Un enfant est en train de bâtir un village / C’est une ville, un comté / Et qui sait / Tantôt l’univers ». C’est sérieux un enfant qui joue, il est totalement concentré dans ce qu’il fait, tout occupé à bâtir son univers intérieur. « Joie de jouer! paradis des libertés! », écrit le poète. Que nous soyons enfants ou adultes, le jeu nous décentre...
Ô mon cœurpourquoi cesser de battrele temps est suspendula corde se noueil fait si blanc dedans Le pouls s’affaiblitle souffle s’éteintl’âme s’écoules’échappe du canalvers la mort amoureuse Plus rien que le videséparé du corpssans connaissancepupilles dilatéesailleurs dans le silence À quoi joues-tu amipour me fausser compagnieaprès tant d’annéesde rires et de larmesma quête t’a épuisé Je ne bouge plustombe de la chaisechoc salutaireje reste sans voixtu bats de nouveau Le sang n’a fait qu’un tourje reviens de la merattiré en son centrebaiser froid sur les mainsattachées par un fil Tu t’emballais plus jeunepour sortir de la cagequand passait le printempstu t’es envolé à partme jetant par terre L’ambulance est arrivéeje gémis dans la prièrele nom m’ouvre au réelpain rompu de la douleuroubliée pour un instant J’ai couru sans t’écouterépris des échos du cielje te laisse reposersur la civière étroitepour mieux palpiter à l’aube Ô mon cœurcompagnon de routeje prendrai soin de toià présent je saistout peut s’arrêter Pour aller plus loin:...
Prier à genoux, c’est le corps qui se prosterne et le cœur qui s’abandonne. Cette attitude de prière, très appropriée pour le temps du carême, exprime la soumission à Dieu, l’obéissance à sa volonté, l’adoration, l’humilité et la pénitence. C’est l’attitude de foi par excellence. Ce qui faisait dire au regretté Raymond Devos, dans l’un de ses sketches : « Quand je me suis retrouvé à genoux, j’ai compris que j’avais la foi. » (À plus d’un titre. Sketches inédits, Pocket, 2001). Charles de Foucauld se mettra à genoux lui aussi avant de se confesser et de retrouver la foi. Que de méditations n’a-t-il pas écrites ensuite après avoir adoré à genoux le Saint-Sacrement. Édith Piaf, persuadée d’avoir été guérie par Thérèse de Lisieux lorsqu’elle était enfant, la priera chaque jour. «La Môme» insistait pour prier à genoux et demandait qu’on l’aide à s’agenouiller lorsqu’elle était trop épuisée. Adoration et humilité Prier à genoux,...
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) revient toujours à l’amour du Verbe dans ses traités, lettres et sermons. Il médite sans cesse sur ce privilège qu'a l’être humain de porter en lui la ressemblance divine. L'expérience du Verbe Dans ses sermons sur l’Avent, l’abbé de Clairvaux parle de trois avènements du Verbe : à Bethléem, en l’âme, et à son retour glorieux. Il s’émerveille de ce mystère du Verbe venu dans notre chair par pure miséricorde, qui se fait enfant dans les bras de Marie, de la crèche à la croix. Cet abaissement façonne l’amour et enracine la foi au delà de ce que l’on peut ressentir. Le saint nous invite à nous laisser visiter par le Verbe, à accéder à notre vérité intérieure en imitant son humilité et en vivant son Évangile. Ces visites du Verbe se trouvent au cœur de la spiritualité bernardine. En prenant exemple sur saint Augustin dans ses...
La prière est un entretien commencé par Dieu lui-même. C’est à partir de sa parole que nous pouvons lui répondre dans la foi en prenant les mots qu’il a lui-même inspirés, comme les psaumes. Il y a dans le psautier - recueil des cent cinquante psaumes bibliques - « d’admirables trésors de prières » (Constitution Dei Verbum no15) qui sont comme un miroir de ce qu’est l’humanité. Prières des juifs et des chrétiens, les psaumes sont une magnifique école de prière. Jésus les a priés avec Marie, Joseph, ses disciples ; il les a vécus tout au long de sa vie, jusqu’à la croix. Les psaumes sont le jardin de la Bible, le condensé lyrique de tout l’Ancien Testament. Nous y trouvons, comme en écho, les sentiments les plus variés de l’humanité. Ces poèmes d’une grande richesse symbolique nous font entrer dans une relation d’alliance avec Dieu. Le psautier est devenu...
La Bible nous révèle que notre Dieu est un Dieu qui parle lorsque nous lisons les Écritures. Il s’est dit totalement dans le Christ, la Parole faite chair. Prier n’est donc pas faire le vide, mais communier au Verbe qui a habité parmi nous. Quand l’Église parle de méditation, elle se réfère surtout à une « rumination » de la parole de Dieu, à la lectio divina, expression monastique qui signifie une lecture priée du texte biblique. L’important est que la lecture se change en prière, en oraison. « Cherchez en lisant, et vous trouverez en méditant ; frappez en priant, et il vous sera ouvert par la contemplation » (Catéchisme de l’Église catholique, no 2654). L’accueil de la Parole Il y a un lien essentiel entre chacun des quatre degrés, vus comme une progression de l’âme vers Dieu. Par la lecture de la parole de Dieu, nous cherchons Dieu; par la méditation, nous « ruminons »...
J’aime bien me représenter l’oraison intérieure comme un chemin que l’on fait en marchant. Plus qu’un simple rite à accomplir, l’oraison est d’abord une expérience à vivre. Au début de mon cheminement spirituel, j’accordais de l’importance à telle posture, à la manière dont je respirais et priais, au silence, aux consolations que je pouvais ressentir. Mais avec le temps, cela est devenu moins important. J’ai compris que ce n’est pas la posture du corps qui est centrale, mais l’attitude intérieure qu’elle suscite, comme l’intention d’être en présence de Dieu, quoiqu’il arrive, même si je suis dans une grande aridité et que les distractions m’envahissent. En tant qu’être de relation, je me reçois de Dieu dans la prière intime qui me relie à lui dans une expérience de communion, mais non de fusion. La prière de Jésus S'il ne faut pas absolutiser les méthodes ou techniques de prière, celles-ci peuvent tout de...
Créés à l'image de Dieu, nous désirons par-dessus tout aimer et être aimés. Pour saint Augustin, notre cœur n’est pleinement satisfait que lorsqu’il repose en Dieu. Pas étonnant que la dévotion au cœur de Jésus, comme expression de sa miséricorde, se soit répandue dans l’Église. C’est la vie même du Verbe de Dieu qui bat dans le cœur de Jésus. Il est le bon berger qui donne sa vie pour ses brebis, qui les guide « par des liens d’amour » et les traite « comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue (Osée 11, 4). La prière contemplative et silencieuse, appelée aussi l'oraison, saisit les battements de ce divin cœur par l’Esprit Saint qui crée en nous un cœur pur. Révélation du cœur de Jésus Le cœur, symbole de l’amour, exprime le centre intime de la personne, son mystère sacré. Jésus va révéler son cœur à une jeune visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)....
Marcher plus loin, toujours plus loin. Ne pas s’arrêter au coin des rieurs. Ne pas cacher son visage aux passants qui ricanent. Fouler les sentiers solitaires. Parcourir l’Europe à pied. Suivre la trace de son cœur qui n’a pas de cité permanente. Aller toujours plus haut, vers la Jérusalem céleste. Tel est ce pèlerin de Dieu, Benoît Labre, clochard en haillons, qui suit le soleil et les rivières, qui prie Jésus au rythme de ses pas, afin d’être saisi par lui au détour du pèlerinage terrestre. L’ailleurs de Dieu Benoît-Joseph Labre est né à Amettes, dans le diocèse d’Arras, le 26 mars 1748. Aîné d’une famille paysanne de quinze enfants, il est attiré très jeune par la vie monastique, manifestant un grand attrait pour la solitude et la prière. Il fait des études chez son oncle paternel, curé d’Érin. Après la mort de celui-ci, il passe chez son oncle maternel, vicaire...
L'évangéliste Jean est bien à sa place dans l'octave de Noël. Il est le chantre par excellence du mystère de l'Incarnation du Christ, le théologien du Verbe de Dieu fait homme. Nous lisons le sublime prologue de son évangile à la messe du jour de la Nativité: « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. » (Jean 1, 14) J'ai déjà écrit sur ce prologue dans un blogue sur Noël. L’apôtre bien-aimé se définit comme « celui que Jésus aimait » (Jean 13, 23). Il se nomme ainsi dans son évangile sans dire explicitement que c’est lui, par humilité sans doute, et aussi par solidarité avec les autres disciples. À la dernière Cène, il reposa sur la poitrine du Seigneur, sans se mettre de l’avant. On ne peut lire son...
Je vais vous raconter une expérience que j'ai vécue une nuit: j'ai rêvé à l'amour de Dieu. Je dormais profondément lorsqu’un triangle de lumière est apparu sous mes pieds et m’a soulevé. Sa clarté inondait mon corps d’une bonté et d’une douceur sans pareille. Cette lumière m’a bercé longtemps, par pure miséricorde. J’étais ravi. En réponse à cet amour, je murmurais : « Je t’aime, Jésus. Je t’aime ». Il me semblait que cette lumière bienfaisante ne pouvait être que lui, le Dieu fait homme, qui a pris notre chair pour la revêtir des lueurs de Pâques. C’était tellement incandescent, aérien, gracieux, que je ne voulais pas quitter cet état de pure béatitude. Le psalmiste a bien raison quand il écrit : « Dieu comble son bien-aimé quand il dort » (126, 2) Un passage de Dieu À mon réveil, dès l’aube, j’étais aveuglé de joie. Mon âme gardait l’empreinte de ce qu’il me semblait être...
Je vous partage cette vidéo de 26 minutes sur mon parcours de vie à Un coeur qui écoute le 20 octobre 2014. L'émission a été préparée d'une manière très professionnelle par toute une équipe de KTO. Merci spécial à Joseph Vallançon et Emmanuel Querry, ainsi qu'à l'animateur Hubert de Torcy qui porte bien le titre de l'émission par sa manière attentive de poser les questions. Je connaissais l'émission sur Internet et j'ai souvent fait de belles découvertes. Je trouve qu'il y a très peu d'émissions où l'on prend le temps d'écouter un témoin de la foi sans l'interrompre, de faire le tour de sa vie en une trentaine de minutes avec simplicité et profondeur. Le cadre sobre et le ton intime servent bien au partage de la spiritualité dans notre monde en quête de sens. Un beau moment d'intériorité, ce qui est trop rare à la télé. Voici ce que l'on a écrit...
On a dit de saint Jean Eudes qu’il avait été le saint Vincent de Paul de la Normandie. Prédicateur fervent, son attachement aux cœurs de Jésus et de Marie le rend solidaire des exclus à une époque caractérisée par le jansénisme. Il a rendu compte de son espérance chrétienne au milieu des joies et des épreuves. La liturgie du jour de sa fête, le 19 août, le présente comme celui qui « annonce l’incomparable richesse du Christ ». Un enfant de Marie Jean est né en 1601 dans le petit village de Ri en Normandie. Ses parents, Isaac Eudes et Marthe Corbin, de condition modeste, n’ont pas encore d’enfants après trois ans de mariage. Ils font le vœu d’aller en pèlerinage à Notre-Dame-de-la-Recouvrance s’ils ont un enfant. C’est ainsi que Marthe devient enceinte et que le futur enfant est offert à Jésus et à Marie. Cela leur réussira, car Jean sera l’aîné de...
25 juillet: Jacques le Majeur, apôtre de Jésus le Christ. Je profite de la fête de mon saint patron pour vous partager une brève réflexion sur le pèlerinage à pied, auquel Compostelle reste la figure emblématique. Le champ des étoiles Au début, c’est un désir, un élan, un appel mystérieux à « faire » Compostelle, qui signifie « champ des étoiles ». Puis, ça devient un rêve assez puissant qui met tout l’être en route. Enfin, le rêve est vraiment en marche quand arrive le fameux premier pas sur l’un des chemins français, - Tours, Vézelay, Puy-en-Velay, Arles – ou sur le chemin espagnol, ces chemins menant tous à Santiago de Compostela. Des dizaines de milliers de pèlerins empruntent chaque année le mythique Camino, ce chemin millénaire où le corps est un allié précieux, surtout les pieds. L’aspect physique côtoie le spirituel. C’est devenu très « tendance » de marcher sur ce chemin initiatique qui illustre bien que...
Le philosophe Sören Kierkegaard avait écrit : « Dieu n’a qu’une seule joie : communiquer… Il n’a qu’une passion : aimer et vouloir être aimé ». Est-ce aussi notre joie, notre passion ? Dieu n’est que joie et amour, et nous sommes créés à son image et à sa ressemblance, c’est pourquoi « la joie de notre cœur vient de lui » (Ps 33, 21). Dans mon Petit dictionnaire de Dieu (Novalis), j’ai écrit ceci au mot « joie » : « La joie est assise au secret de mon silence. Elle s’installe et je me laisse envahir, impuissant à compter mes mérites. Vouloir la posséder, c’est la laisser faire. Plus elle se cache, plus elle m’appartient. Plus elle disparaît, plus je la connais. Cette joie est fragile comme tout ce qui commence ; une joie d’aube qui ne fait pas de bruit, une joie intérieure pleine de promesses, une joie mystique plus forte que la mort. « Joie,...
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