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Le blogue de Jacques Gauthier

Dieu et la souffrance

virus merci

Quand des catastrophes arrivent, comme la pandémie du COVID-19, j’entends parfois des gens qui se demandent pourquoi Dieu peut-il permettre cela. La question est peut-être mal posée, car que savons-nous de Dieu, sinon qu’il est amour et qu’il veut notre bonheur, notre salut, nous dit la Bible. Nous pouvons nous en remettre avec confiance à sa sagesse infinie, comme l’a fait Job dans son silence, puisque aucune explication ne peut nous satisfaire pleinement. Je vous partage quand même ces quelques mots sur Dieu et la souffrance.  Lors d’une retraite que j’animais sur l’oraison intérieure, quelqu’un m’avouait sa crainte de souffrir s’il s’abandonnait chaque jour à Dieu dans la prière silencieuse. Comme si le Seigneur était un bourreau qui se complaisait à nous envoyer des épreuves. Cette image d’un Dieu assoiffé de souffrance n’est pas celle que reflètent les évangiles.   Pourquoi la souffrance ? « Chacun réagit comme il peut face à la souffrance »,...

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Abandon et confiance

Confiance 3

"L'abandon, ce fruit délicieux de l'amour", disait Thérèse de Lisieux. L’abandon est beaucoup plus qu’un simple lâcher-prise. Le croyant se remet entre les mains de Quelqu’un qui le connaît, qui l’aime, et cet abandon est cause d’une grande joie. S’il aime Dieu pour combler un vide intérieur, Dieu l’aime toujours pour lui partager sa plénitude. Il n’est qu’amour, et cet océan de beauté, sans fond et sans âge, n’a pas de limites. En se fiant à lui, nous nous abandonnons librement à son amour créateur. Dieu ne peut donner que son amour.  Fragilité de l'amour Le fidèle s’abandonne dans le silence d’une prière de pauvre pour y rencontrer la solitude de son être. Dieu l’attend dans cet abandon confiant, ressenti parfois comme un manque, comme une blessure. La fragilité n’est pas un obstacle à cet appel de l’infini d’un amour. « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10). Elle devient...

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Un Dieu si fragile


Le temps liturgique de Noël se termine au baptême de Jésus, soit le dimanche après l'Épiphanie. Chaque année, nous contemplons l'enfant de la crèche et nous sommes devant ce grand paradoxe: Dieu se laisse voir dans un visage humain. Cette manifestation de Dieu en notre chair demeure inconcevable pour ceux et celles qui ne partagent pas la foi chrétienne. Mais pour qui entre par la porte de la foi, le mystère se laisser contempler. Méditation. La communication que Dieu fait de lui-même en Jésus nous montre qu’il n’existe qu’en se donnant, qu’en rayonnant. Étrange pauvreté d’un Dieu libre qui se donne et qui fait de nous des créateurs. Étonnante humilité d’un Dieu fait homme qui a soif de notre amour et que nous contemplons en le cherchant au cœur de notre quotidien, à la suite des Mages qui avaient vu se lever son étoile. Il se révèle surtout aux autres par...

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