Voici le dernier de six entretiens d'une retraite sur saint Joseph. Vous pouvez la suivre dans ma chaîne YouTube en visionnant les 6 vidéos de 25 minutes. La vie de Joseph, comme celle de la Sainte Famille, est d’abord cachée en Dieu. Jésus, Marie et Joseph mènent une vie très simple à Nazareth en effectuant avec amour les petites choses du quotidien. Plusieurs de ses paraboles sont probablement inspirées de sa vie à Nazareth. Lorsqu’il parle de semailles et de moissons, du bon grain et de l’ivraie, du figuier sans figues, des ouvriers de la vigne, du bon samaritain, il a peut-être d’abord vu ces réalités dans son village Le silence de la foi Il y aurait beaucoup à dire sur cette vie cachée à Nazareth où, en voyant agir ses parents, Jésus apprend l’accueil de l’autre, le don de soi, le souci des pauvres, la solidarité envers les exclus. Mieux...
Le blogue de Jacques Gauthier
Lorsque Jésus enseigne avec autorité dans les synagogues, on s’étonne et on lui rappelle son état civil : « N’est-ce pas là le fils de Joseph » (Lc 4, 22). Ce Joseph, on le connaît bien, c’est l’humble artisan de Nazareth, l’époux de Marie. Matthieu est encore plus explicite, il précise le métier de Joseph : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ? » (Mt 13, 54). Le fils du charpentier Si Jésus était soumis à son père, il participait sûrement à son travail. Il a peut-être pensé au charpentier de Nazareth lorsqu’il dit dans l’évangile de Jean que son Père céleste est toujours à l’œuvre. C’est ainsi qu’il répond aux Juifs qui le poursuivent parce qu’il a guéri un paralysé le jour du sabbat : « « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » (Jn 5, 17) Son père était un bâtisseur. Jésus...
Noël! Ce mot qui vient du latin natalis, naissance, résonne étrangement cette année. La Covid-19 occupe toute la place, laissant peu d’espace pour les rassemblements dans les maisons, restaurants, églises. N’est-ce pas l’occasion de descendre en soi-même et de vivre un Noël plus intérieur, spirituel, loin du consumérisme à outrance? Le défi de la pandémie Pour le bien commun, les gouvernements nous rappellent de suivre à la lettre les consignes afin d’enrayer le virus. Nous apprenons la solitude solidaire, la proximité à distance, la présence dans l’absence, via Skype, Zoom, au royaume du virtuel. À l’heure du confinement et du télétravail, plusieurs s’inquiètent de l’avenir. Garderont-ils leur emploi? Et puis, comment oublier les milliers de décès, les aînés en résidence, les gens qui gardent des séquelles du virus après avoir été infectés? Bien sûr, le vaccin « sauveur » est arrivé, mais l’immunité collective n’est pas pour demain. Et Noël arrive avec toute son...
Le pape François a causé une certaine surprise le 8 décembre 2020 en décrétant une année spéciale dédiée à saint Joseph à l’occasion du 150e anniversaire de sa proclamation comme patron de l’Église universelle. Il a publié une lettre apostolique intitulée Patris corde (Avec un cœur de père) pour marquer le début de cette année spéciale qui se terminera le 8 décembre 2021. Écrite durant la pandémie du COVID-19, François nous livre ses brèves réflexions bibliques et spirituelles sur l’humble charpentier Joseph, gardien de la Sainte Famille, « l’homme qui passe inaperçu », « si proche de la condition humaine de chacun d’entre nous ». Une vie donnée En méditant la parole de l’ange à Joseph, « lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère » (Matthieu 2, 13), le pape confie que « le but de cette lettre apostolique est de faire grandir l’amour envers ce grand saint, pour être poussés à implorer son intercession et pour imiter ses vertus...
Nous connaissons les expressions « avoir du talent », « exercer son talent ». Elles viennent de la parabole qui illustre notre responsabilité de faire fructifier les dons reçus de Dieu, en allant au bout de nos capacités, en vue de l’expansion du Royaume. Répandre les dons reçus La parabole des talents chez Matthieu est précédée de celle des dix jeunes filles invitées à des noces, où Jésus appelle à la vigilance : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure » (Matthieu 25, 13). Comment veiller? Jésus répond par la parabole qui suit : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens » (Matthieu 25, 14). Ce maître qui s’en va distribue une véritable fortune, puisqu’un talent équivalait à plus de quinze ans de salaire. Les talents ne sont donc pas ici des aptitudes humaines, mais de l’argent à distribuer. Matthieu, qui a été un...
Premier entretien d'un parcours de quatre vidéos de 15 minutes sur la petite voie de Thérèse de Lisieux dans ma chaîne YouTube. Sainte Thérèse de Lisieux n’a pas laissé de système théologique avec des propositions découlant les unes des autres ni de traité spirituel où seraient décrites les différentes étapes de la montée vers Dieu. Au mieux, retrouvons-nous quelques synthèses dispersées dans près de huit cents pages de texte, mais il n’y a rien de vraiment systématique. Sa vie est un miniévangile où Dieu se révèle à travers ses souvenirs, symboles, allégories, poèmes. Quand elle écrit, c’est pour faire plaisir à ses sœurs et pour faire aimer Jésus. Elle incarne cet amour dans les petites choses du quotidien, lieu de nos limites, de nos faiblesses et de notre rencontre de Dieu. « Pour moi je ne connais pas d’autre moyen pour arriver à la perfection que “l’amour”. Aimer, comme notre cœur est bien fait pour...
Le 22 avril 1978, Jean-Paul II inaugure son pontificat par cette injonction : « N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ ». Benoît XVI reprend ces mots à la messe inaugurale de son pontificat, le 24 avril 2005 : « N’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout ». Le pape François perpétue l’héritage de ces prédécesseurs ; il écrit dans son exhortation sur la sainteté Dans la joie et l’allégresse : « N’aie pas peur de la sainteté. Elle ne t’enlèvera pas les forces, ni la vie, ni la joie ». (no 32) Soyez sans crainte Cette triple interpellation des papes me rappelle cet extrait du chapitre 10 de l'Évangile de Matthieu. Par trois fois, Jésus invite ses disciples à ne pas céder à la peur : « Ne craignez donc pas ces gens-là […] Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme […] Soyez donc sans...
Les évangélistes montrent souvent Jésus qui se retire seul, à l'écart, pour prier son Père. Que lui dit-il dans cet échange de deux regards, de deux désirs? Peut-être bien la même demande qu’à la Samaritaine : « Donne-moi à boire » (Jean 4, 7). Peut-être loue-t-il son Père parce qu’il révèle ses secrets aux plus petits. En réalité, nous ne connaissons pas vraiment le contenu de la prière de Jésus. En revanche, nous savons que pour lui la prière découle d’une attitude intérieure faite de foi et d’amour, de confiance et de persévérance envers Dieu qu’il appelle Abba, « papa ». Si Jésus aime s’entretenir seul avec son Père, il prie aussi en compagnie de ses Apôtres, comme il l’a fait sur la montagne de la transfiguration (cf. Luc 9, 29). Il expérimente l’amour transformateur du Père qui lui donne force et consolation pour continuer d’annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume. Nos...
On parle peu de la mort, sauf en novembre, avec les célébrations de la Toussaint, la commémoration des fidèles défunts, le jour du Souvenir. La nature se dépouille, les bouquets de fleurs ornent les tombes des cimetières. N'est-ce pas un bon temps pour penser aux arrangements funéraires? Mon épouse m’en parlait depuis un certain temps ; un bon matin je me suis décidé. Voilà, c’est chose faite, et nous sommes toujours en bonne santé. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, surtout quand il s’agit de préparer notre « enciellement », nos noces éternelles à venir. Il y a de quoi nous réjouir, plus que du dernier gadget électronique. « Soyons dans la joie, exultons, et rendons gloire à Dieu ! Car elles sont venues, les Noces de l’Agneau, et pour lui son épouse a revêtu sa parure » (Ap 19,7). Tout est prêt Un chrétien ne prépare pas sa mort,...
Le pape François a décrété le mois d’octobre 2019 Mois missionnaire extraordinaire. Pour bien intégrer le thème proposé, « Baptisés et envoyés : l’Église du Christ en mission dans le monde », il propose quatre dimensions spirituelles, que l'on peut vivre toute l'année : la rencontre personnelle avec le Christ, le témoignage des saints, la formation catéchétique à la Mission, la charité missionnaire. J’ai déjà abordé la rencontre du Christ dans un article de ce blogue, Ma vie comme mission, que l'on retrouve aussi dans la revue Univers [1]. Je parlerai brièvement ici des trois autres dimensions spirituelles. Le témoignage des saints Dans son exhortation apostolique Gaudate et Exsultate, le pape François présente la sainteté comme une réalité toute proche, possible, destinée non à une élite, mais à la « classe moyenne ». « Les saints nous encouragent et nous accompagnent », écrit-il dans le premier chapitre. Leur témoignage nous surprend et nous dérange, « parce que...
Un jour, les Apôtres adressent cette demande à Jésus : « Augmente en nous la foi ! » (Luc 17, 5). Ne nous est-il pas arrivé de formuler une telle prière au Seigneur, surtout quand l’épreuve nous frappe, que le doute s’installe et que nous cédons au découragement? Cette requête est légitime, car comment aimer nos ennemis, pardonner sans cesse, vivre les Béatitudes, porter notre croix dans la joie à la suite du Christ si notre foi est moribonde? Comme une graine de moutarde Jésus ne répond pas directement à la demande des Apôtres, comme pour montrer que la foi est d’abord un acte à poser. Il évoque plutôt un événement impensable qui illustre que la foi est une force surnaturelle en nous, même si elle est minuscule : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la...
Lors des banquets officiels, une place est normalement attribuée à chaque invité, selon sa fonction, son statut. Il en était de même au temps de Jésus. Il lui arrive de participer à un repas ordinaire, où les invités sont libres de choisir leurs places, comme on le voit dans Luc 14, 7-14. Il remarque que ceux-ci choisissent les premières places. Il raconte alors une parabole où il conseille d'opter plutôt pour la dernière place lorsqu’on nous invite à des noces. L'hôte pourra donc nous proposer un rang plus élevé, ce qui sera un honneur, au lieu de descendre avec honte si nous avions pris la première place, car « quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » (Luc 14, 11). Le festin de Dieu Est-ce que Jésus fait l’éloge de la fausse humilité ? Non. Son propos est ailleurs. Il parle de « noces », thème biblique central où Dieu est présenté comme...
Il y a de ces êtres qui disparaissent et qui laissent une trace profonde de leur passage sur terre. Dans la nuit du 7 mai 2019, une lumière s’est éteinte en notre monde pour qu’elle brille à jamais au Ciel. À 90 ans, Jean Vanier a rejoint son Jésus bien-aimé, qu’il a vu et touché dans le regard de ses frères et sœurs atteints d’un handicap mental. Jésus l’a béni de la main de ses pauvres, lui a souri dans leur regard, l’a accueilli dans leur compagnie, celle de la communion des saints : « Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Mon expérience à L’Arche J’ai entendu Jean Vanier à la télévision en 1973. Il témoignait de son expérience à la communauté de L’Arche qu’il avait fondée en 1964 à Trosly-Breuil avec le...
Le pape François a voulu que le mois d’octobre 2019 soit nommé Mois missionnaire extraordinaire. Le thème : « Baptisés et envoyés : l’Église du Christ en mission dans le monde ». Il propose quatre dimensions spirituelles pour bien intégrer la Mission dans la vie : la rencontre personnelle avec le Christ, le témoignage des saints, la formation catéchétique à la Mission, la charité missionnaire. Je vais surtout me concentrer sur le premier point en partageant avec vous mon témoignage du Christ. Être aimé de Dieu Je suis aimé de Dieu. Voilà l’essentiel de ma vie. Dès ma jeunesse, je parlais à Jésus comme à un ami. Je lui chantais spontanément des chansons, lui confiant mon désir d’être son missionnaire, son témoin. Qui avait mis un tel amour et un tel désir dans mon cœur? L’Esprit Saint, sans doute ! « L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a...
Imaginons la scène de l’évangile de ce dimanche. Une foule se rassemble au bord du lac de Génésareth. Que fait-elle là? Elle se presse « autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu » (Luc 5, 1). Elle est si nombreuse que Jésus monte dans une barque appartenant à Simon. Il s’assoit et il enseigne. Que leur dit-il? Nous ne le savons pas. Il leur a peut-être parlé de l’amour du Dieu et du prochain, comme il l’a fait tant de fois. L’important est que son message soit entendu par le plus grand nombre possible. Avance au large Quand Jésus finit de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche » (Luc 5, 4). Simon est fatigué. Ses bras sont rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit. « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre » (Luc 5, 5)....
Comment devenir saint, sainte ? Qui se pose cette question aujourd’hui ? Elle semble venir d’un autre âge, loin des préoccupations de nos sociétés sécularisées. Cette interrogation un peu incongrue me paraît pourtant essentielle, justement parce qu’on ne se la pose pas souvent. Elle touche au sens de la vie et de la mort, renvoie à une transcendance, que nous appelons Dieu, qui est en nous et qui est plus que nous. Devenir ce que nous sommes Créés à l’image du Dieu trois fois saint, nous sommes appelés à lui ressembler. « Soyez saints pour moi, car moi, le Seigneur, je suis saint » (Lévitique 20, 26). Saints, mais ne lesommes-nous pas depuis le jour de notre baptême, lorsque nous avons été plongés dans la mort et la résurrection du Christ, participant ainsi à la sainteté même de Dieu ? Saint Paul nous le rappelle dans ses lettres : « À vous qui êtes appelés à être saints »...
Dans Une saison en enfer, Rimbaud écrit que « le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes ». Or, s’il est un lieu privilégié où se déroule ce combat spirituel, c’est bien l’oraison, appelée aussi prière contemplative ou prière de silence. Que de chrétiens la commencent avec enthousiasme et l’abandonnent en cours de route. Y a-t-il plus d’anciens combattants que de jeunes recrues pour cette forme de prière intérieure ? Ne nous décourageons pas, nous pouvons toujours reprendre les armes si nous le voulons, car c’est avant tout une question de désir, de volonté, d’amour, de foi. L’oraison n’est pas une guerre pour surperhéros, elle est au plus un combat spirituel pour les pauvres que nous sommes. Je veux ce que tu veux Le père Henri Caffarel (1903-1996) a montré dans ses nombreux livres que l’oraison est une orientation libre de tout notre être vers Dieu. « Seigneur, je veux de cette oraison ce...
Dumoulin, Pierre, Lire l’évangile de Jean. Avec Thérèse de Lisieux, France, Éditions des Béatitudes, 2016, 324 p. Pierre Dumoulin est diplômé de l’Institut Biblique Pontifical. Il a publié une dizaine de livres, dont une excellente biographie d’Hildegarde de Bingen, ainsi que deux livres sur l’évangile de saint Jean. Avec cet ouvrage, le bibliste tient compte des récentes découvertes de l’exégèse pour mieux approfondir sa lecture historique, théologique et spirituelle du quatrième évangile qu’il divise en deux grandes parties : le livre des signes et le livre de l’heure. Des textes de Thérèse de Lisieux sont proposés à la fin de chaque chapitre, prolongeant le commentaire et le transformant en prière. Ces textes ont déjà été rassemblés dans l’ouvrage de Mgr Guy Gaucher, La Bible avec Thérèse de Lisieux. Les écrits de la petite Thérèse sont sursaturés de références bibliques. Sans avoir appris les langues bibliques, elle est pour Dumoulin « l’un des...
Depuis que Dieu s’est fait visage en l’être humain, son image, le corps du Christ et notre corps sont devenus les lieux du don où s’enracine une prière qui libère. Certes, le corps est souvent abusé, blessé, emprisonné… Jésus lui-même a connu cette violence lors de sa Passion. Son corps offert nous relève et son pardon ouvre un chemin de prière et de résurrection. La prière du Christ Les évangélistes montrent souvent Jésus qui se retire seul, à l'écart, pour prier son Père qui le regarde avec amour. Que lui dit-il? Peut-être la même demande qu’à la Samaritaine : « Donne-moi à boire » (Jn 4, 7). Peut-être le loue-t-il parce qu’il révèle ses secrets aux plus petits. Nous ne connaissons pas vraiment le contenu de sa prière. En revanche, nous savons que pour lui la prière découle d’une attitude intérieure faite de foi et d’amour, de confiance et de persévérance...
Je vous partage une recension de Notre coeur n'était-il pas brûlant?, publiée sur le site Aleteia le 13 août 2017 sous le titre: Être davantage à l'écoute de la Parole. Merci à Bernard Plessy pour ce bel écho à mon livre. « Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur » (Hébreux 4, 12). Ce livre est le passage en format de poche d’une première édition (2007) chez Parole et Silence, née du rassemblement de commentaires parus deux fois par mois pendant trois ans dans l’hebdomadaire Famille Chrétienne des trois lectures de la première partie de la messe des dimanches — Ancien Testament, épître, Évangile, lecture ecclésiale et liturgique de la Parole. En tout une soixantaine de chroniques. Reprenant ces commentaires,...
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