Je vous partage la recension de Jésus raconté par ses proches que Gaston Sauvé propose dans la chronique "Au coeur des mots", parue dans le nouveau webzine Chemins franciscains du mois de juin 2017. Connaître ces différents chemins de rencontre avec Jésus nous invite à reconnaître notre propre chemin, nous explique monsieur Sauvé, que je remercie vivement pour cette lecture. Le livre de Jacques Gauthier ( Parole et Silence / Novalis, 2015) nous propose un parcours dans l'intimité de Jésus. C’est aussi une invitation à relire l'Évangile à partir de l'expérience de chacun des disciples qui ont cheminé avec Jésus tout en développant, avec Lui, une relation d'amitié. L’auteur de Jésus raconté par ses proches, grâce à sa plume alerte et imagée, nous entraîne dans un voyage de découverte. La présentation de chacun des apôtres permet à l’auteur de faire ressortir les caractéristiques propres à chacun d’entre eux, telles leur milieu d’origine, leur...
Le blogue de Jacques Gauthier
En Occident, l’Église célèbre ensemble ces deux apôtres, car, selon la tradition, on a déposé sous l’autel de la basilique romaine des Douze-Apôtres les reliques de saints Philippe et Jacques. Philippe de Bethsaïde Comme Pierre et André, Philippe est né à Bethsaïde, sur les bords du lac de Tibériade. Il fut disciple de Jean Baptiste avant de rencontrer Jésus et de le suivre. « Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. » (Jn 1, 43). C’est lui qui présente son ami Nathanël à Jésus. Durant les trois années à suivre Jésus à travers la Palestine, Philippe écouta sa parole comme un trésor à découvrir, une joie à accueillir. Jésus enseignait à partir d’histoires imagées, de paraboles qui donnaient à penser : la parabole du semeur, du bon grain et de l’ivraie, du fils prodigue, de la brebis perdue, du festin nuptial, des talents à...
Luc est le seul évangéliste qui rapporte le beau récit des deux disciples qui, le jour de Pâques, font route « vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem » (Luc 24, 13). Les dimensions poétique, pédagogique, théologique et liturgique de ce texte m’enchantent. L’essentiel de la foi y est raconté sobrement en termes de rencontre et de reconnaissance. Le Christ ressuscité y est présenté comme un compagnon de route qui marche avec nous et se révèle lors du partage de la parole et du pain. On comprend que cette scène de l’Évangile ait pu inspirer tant d’écrivains et de peintres. Un récit pour aujourd’hui De nombreux symboles, évoqués dans ce texte, restent d’actualité : la route, la désillusion de Cléophas, le lent réchauffement du cœur grâce à la parole de Jésus, le soir qui approche, le repas à la maison, la fraction du pain, l'ouverture de l’esprit et des yeux,...
L'évangile selon saint Marc ne dit rien rien de son auteur. Nous le connaissons par les Actes des Apôtres, les épîtres de Paul et de Pierre. On parle d’un certain « Jean », surnommé « Marc », en grec Markos, qui est en relation avec Pierre à Jérusalem. Pierre mentionne son nom quand il s’évade de la prison d’Hérode Agrippa 1er : « Il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean surnommé Marc, où se trouvaient rassemblées un certain nombre de personnes qui priaient » (Ac 12, 12). Collaborateur de Paul et Pierre Marc accompagne Paul et Barnabé dans une première mission d’évangélisation en Asie Mineure. « Ils avaient Jean-Marc comme auxiliaire » (Ac 13, 5). Âgé autour de la vingtaine, il leur sert d’adjoint dans plusieurs voyages. Paul décide de quitter Chypre pour la ville de Pergé. Sur la route, Marc s’oppose à Paul et repart pour Jérusalem, le laissant avec Barnabé en direction de...
Nous connassons l’entretien de Jésus avec la Samaritaine. L'Église nous propose ce récit au 3e dimanche de Carême A. Saint Jean est le seul à relater cette rencontre personnelle de deux regards, de deux désirs, de deux soifs. Le récit se développe en trois étapes : le puits, le mari de la Samaritaine et les croyances des Samaritains. Je m’attarderai au puits et à la soif de Jésus. Donne-moi à boire En plein midi, Jésus, fatigué et assoiffé, brave les interdits de l’époque en s’adressant à une Samaritaine qui est venue puiser de l’eau au puits de Jacob. « Donne-moi à boire » (Jean 4, 7). Il a peut-être formulé ce désir profond du cœur à son Père dans ses oraisons de nuit. Il reprendra ce cri sur la croix : « J’ai soif » (Jean 19, 28). Jésus demande à boire, mais seule la foi de la Samaritaine pourra étancher sa soif. Relisez bien...
C’est la fête dans le cœur de Zachée. Il a rencontré Jésus, celui dont tout le monde parle. Il a fallu vaincre bien des obstacles : la foule qui s’interposait entre Jésus et lui, son incapacité de le voir à cause de sa petite taille, sa réputation de chef des collecteurs d’impôts, sa richesse, la moquerie des uns … Mais cet homme inquiet et curieux avait un grand désir : «il cherchait à voir qui était Jésus» (Luc 19, 3). C’est par ce désir que Jésus va se frayer un chemin jusqu’à lui, l’invitant à prendre le beau tournant du salut : «Aujourd’hui, il faut que j’aille demeurer chez toi» (Luc 19, 5). Être vu par Jésus Qu’il est attachant ce personnage évoqué seulement par l’évangéliste Luc. On retrouve chez lui tant de candeur et de grandeur. Son désir de voir Jésus est plus fort que tout. Faisant fi de son...
Nous connaissons peu de choses de Luc. Paul l’appelle « le médecin bien-aimé » (Col 4, 14). Irénée de Lyon écrit dans son livre Contre les hérésies que « Luc, le compagnon de Paul, consigna en un livre l'Évangile que prêchait celui-ci ». La tradition chrétienne le considère comme l’auteur des Actes des Apôtres qui constitue en quelque sorte la seconde partie d’un même ouvrage commencé avec l’Évangile. Les deux écrits sont adressés à un certain Théophile, nom qui signifie en grec, « aimé de Dieu ». Cet homme, peut-être un converti comme Luc, nous reste inconnu, mais il peut désigner tout lecteur chrétien : « Cher Théophile, dans mon premier livre, j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné, depuis le moment où il commença, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis » (Ac 1, 1) Le compagnon de Paul Luc...
L’évangéliste Luc rapporte deux paraboles où Jésus montre qu’il faut toujours prier sans se décourager. La première raconte l’histoire d’un homme importuné par un ami, qui, au beau milieu de la nuit, lui demande trois pains. L’autre refuse; la porte est fermée et ses enfants sont couchés. Jésus affirme : « Eh bien! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut » (Luc 11, 8). Foi et ténacité La lecture de l'évangile du 29e dimanche du temps ordinaire C présente la deuxième parabole sur ce thème. Jésus y insiste de nouveau sur l’importance de persévérer dans la prière. Un juge ne respecte pas Dieu et se moque des hommes. Or, une veuve lui demande justice contre ses adversaires. Le juge refuse, mais cède finalement à cause de la...
L’attentat à Nice, un 14 juillet, m’avait laissé sans voix. En priant pour les victimes, un seul mot revenait, le même que Jésus sur la croix : Pourquoi ? Avec l’exécution du P. Jacques Hamel, pendant qu’il célébrait l’Eucharistie, qui, faut-il le rappeler, est l’actualisation de la mort et de la résurrection du Christ, une autre parole de Jésus en croix est montée au cœur : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). À la mort du père Jacques, le 26 juillet, j’ai écrit sur ma page Facebook que je priais également pour les deux terroristes tués et leurs familles. Certains, se disant catholiques pratiquants, ne pouvaient pas aller jusque là : « Prier pour ses barbares, jamais, encore moins pardonner ». Je comprends très bien cette réaction humaine. Chacun son cheminement et sa grâce. Mais l’appel de Jésus est clair : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu...
Dans la bulle d’indiction de l’Année sainte, Misericordiae Vultus (Le visage de la miséricorde), le pape François exprime ce vœu : « Combien je désire que les années à venir soient comme imprégnées de miséricorde pour aller à la rencontre de chacun en lui offrant la bonté et la tendresse de Dieu! Qu’à tous, croyants ou loin de la foi, puisse parvenir le baume de la miséricorde comme signe du Règne de Dieu déjà présent au milieu de nous. » (n. 5) Ce que désire le Pape, c’est que nous soyons des témoins de la miséricorde, à l’exemple du bon samaritain. Cette histoire montre un homme de cœur qui va vers l’autre pour lui offrir la bonté et la tendresse de Dieu. C’est ce que Jésus a toujours fait. Amour de Dieu et du prochain Pour nous, chrétiens et chrétiennes, qui vivons après la résurrection de Jésus, nous lisons la Bible à travers le...
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je? » (Lc 9, 20). Cette question essentielle de Jésus se retrouve dans les trois évangiles synoptiques, mais Luc est le seul qui précise que Jésus priait. « Un jour, Jésus priait à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » (Lc 9, 18). (Voir Évangile du 12e dimanche du temps ordinaire C). Luc montre souvent Jésus qui prie à l’écart. Il en a besoin pour vivre, pour continuer sa mission jusqu’au bout. Ce cœur à cœur avec Dieu, qu’il nomme Abba, l’immerge dans son identité profonde de Fils où il est un avec le Père. Ce dialogue d’amour le confirme dans son être de Verbe fait chair, reçu du Père : « Tu es mon Fils bien-aimé en qui je mets tout mon amour ». À la fin de son oraison, Jésus fait un sondage d’opinion auprès des siens. Il...
Le Carême est un temps par excellence de conversion et de rencontre avec Dieu. Il s’ouvre sur le récit du jeûne de Jésus dans le désert. Ce jeûne de longue durée découle d’un appel de l’Esprit : «Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim» (Luc 4, 1-2). L’action de l’Esprit Le jeûne de Jésus est réel et rigoureux. Le Tentateur le défie, lui fait miroiter un messianisme temporel. Par le jeûne, l’humilité et l’obéissance au Père, Jésus résiste aux convoitises de la toute-puissance et aux abus de pouvoir. Il répond trois fois à l’Adversaire par la puissance de la Parole de Dieu et non en recourant à la pensée magique, car «l’homme ne...
Cardinal Walter Kasper, La Miséricorde. Notion fondamentale de l’Évangile. Clé de la vie chrétienne. Éditions des Béatitudes, 2015, 215 pages. Le pape François avait surpris tout le monde en décrétant une Année sainte de la miséricorde. La miséricorde est au cœur de sa vie, de sa vision de l’Église en lien avec le monde, de son projet de réforme du Vatican. Il en a fait sa devise épiscopale, qu’on peut traduire ainsi : « Choisi parce que miséricordié ». Il l’étend à toute l’Église par cette devise de l’Année Sainte : « Miséricordieux comme le Père », que l’on retrouve dans la bulle d’indiction de l’Année Sainte Le visage de la miséricorde, à relire et méditer. François a publié également un livre d’entretiens avec son ami journaliste italien, Andrea Tornielli, Le nom de Dieu est miséricorde, que l’on présente comme un guide d’interprétation du Jubilé et une relecture de son pontificat. Je ne l’ai pas encore lu, ne...
Je vous partage cette belle recension de Jésus raconté par ses proches, écrite par Philippe Oswald et publiée sur Aleteia le 24 décembre. Je l'ai reçue comme un cadeau de Noël et c'est en toute simplicité que je vous la partage intégralement. J'en profite pour vous souhaiter une sainte année 2016, consacrée à la miséricorde et à Jésus Christ, visage de la miséricorde du Père.http://fr.aleteia.org/2015/12/24/jesus-raconte-par-ses-proches/ Jacques Gauthier a convié ceux qui ont partagé l’intimité de Jésus de Nazareth à nous servir de guides pour aller à la rencontre du Seigneur. Un livre original, simple, pédagogique. Pour son 71e livre, Jacques Gauthier a choisi le sujet qui lui tient le plus à cœur : Jésus Christ. Et plutôt que de prétendre nous livrer « sa » vision du Christ, une énième vie de Jésus ou quelque fracassante nouvelle étude exégétique, il s’est effacé devant ceux qui ont été les témoins directs de la vie de Jésus : Marie,...
L’Année sainte de la miséricorde débute à Rome le 8 décembre 2015 et se termine le 20 novembre 2016. Pour nous faire entrer dans l’esprit de ce jubilé extraordinaire, le pape François a publié un document important : Misericordia Vultus, « Le visage de la miséricorde ». Il en tire la devise de l’Année sainte : « Miséricordieux comme le Père ». Un parcours de conversion Pour François, la miséricorde n’est pas un terme abstrait, mais une personne à rencontrer, une réalité qui engage toute la vie. La miséricorde est l’acte ultime par lequel Dieu vient à notre rencontre; c’est l’amour qui s’abaisse pour nous élever. Elle habite notre cœur lorsque nous aimons les autres afin de devenir comme Jésus un signe efficace de l’amour du Père. Ce Jubilé extraordinaire est l’occasion pour toute l’Église d’être plus miséricordieuse en se laissant transformer par Jésus, le bon pasteur. Le pape souhaite que cette Année sainte soit un...
Ce texte est tiré en partie du chapitre « André, fils de Jonas » de mon livre Jésus raconté par ses proches, p. 93-103. Comme Jean et Jacques, je suis né à Bethsaïda, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. J’ai été disciple du Baptiste avec eux, avant de suivre Jésus et de ne plus le quitter. Fils de Jonas, je résidais à Capharnaüm dans une maison voisine de mon frère aîné Simon, dit Pierre, mais depuis ma rencontre avec le Maître tout a changé. De nature plus introvertie que mon frère, j’aimais converser avec moi-même sur le sens de la vie, la venue du roi messie. Je me demandais si je le verrais de mon vivant. Comment le reconnaître ? Je m’imaginais la puissance inégalée de ce messie glorieux qui nous libèrerait des Romains. Je l’attendais, je l’espérais. Le Baptiste exacerbait mon attente en proclamant avec fougue Celui auquel il n’était...
Cela n'arrive pas souvent, mais j'ai tellement aimé l'entrevue que le journaliste Christophe Henning m'a accordée pour l'émission En toutes lettres, diffusée à RCF le 9 novembre, que je vous la partage en toute simplicité. On y parle du livre Jésus raconté par ses proches, bien sûr, mais aussi de mon itinéraire spirituel, que l'on retrouve en épilogue du livre. L'animateur dit lui-même durant l'émission: "À travers votre livre plusieurs regards se posent sur Jésus, les différents disciples que vous mettez en scène; nous-mêmes nous sommes invités à ce regard qui peut être différent et qui peut évoluer au fil du temps. Vous racontez donc en quelques pages, mais vraiment très denses, et très belles aussi, votre itinéraire." Comme choix musical pour l'émission, j'ai choisi l'émouvante chanson de Francis Cabrel sur Jésus "Dans chaque coeur", où le chanteur nous conduit sur la colline du Calvaire pour contempler Jésus qui nous aima jusqu'au bout. J'ai choisi également...
Les lectures du 32e dimanche du temps ordinaire B nous montrent que Dieu ne juge pas selon les apparences. Une veuve de Sarepta ramasse du bois et n’a rien pour manger, c’est pourtant elle qui va nourrir le prophète Élie. Une autre veuve dépose seulement deux piécettes dans le tronc, en face de la salle du trésor du Temple, et pourtant Jésus fait son éloge, même si beaucoup de riches y mettent de grosses sommes : « Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (Mc 12, 44) Deux comportements religieux Jésus décrit dans l’évangile deux types de comportements religieux. D’un côté, il y a les scribes présomptueux qui se pavanent et qui aiment se faire remarquer. Il nous met en garde contre ces guides spirituels prétentieux qui se servent de la religion pour s’enrichir...
L’Église associe les apôtres Simon et Jude dans la liturgie, car ils apparaissent toujours ensemble dans la liste des Douze et nous avons très peu de renseignements les concernant. « En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître » (Luc 6, 12-16). Simon et Jude sont les moins connus des apôtres, même s’ils ont accompagné Jésus pendant sa vie publique. Je les fais parler dans mon livre Jésus raconté par ses proches. Selon la tradition, ils auraient évangélisé ensemble la Perse et y seraient morts martyrs. Jude est...
L'évangile de ce 29e dimanche nous montre Jésus qui monte à Jérusalem. Il marche seul, en avant de ses disciples. Il est absorbé dans sa relation avec le Père. Jacques et Jean s’approchent alors de lui pour lui demander une faveur. Jésus leur pose d’abord une question, comme on le voit en d’autres occasions dans l’Évangile, car il aime que nous lui exprimions notre désir : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? » (Marc 10, 36) La réponse des deux frères : que l’un siège à sa droite et l’autre à gauche dans sa gloire. Bref, les deux fils de Zébédée veulent obtenir les premières places. Prendre sa croix à la suite de Jésus Alors que Jésus confie à ses disciples qu’il sera livré aux mains des hommes, qu’ils le tueront et qu’il ressuscitera, eux ne comprennent pas et n’osent pas l’interroger à ce sujet. C’est Jésus qui,...
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