
C’est une sœur parfois bien douce, la mort, qui voyage invisible à nos côtés. Mystérieuse et non absurde, elle arrive à son heure, souvent la moins attendue. Elle fait son entrée sur la scène de notre vie et nous joue son tour de passe-passe. Ce n’est pas elle qui prend la vie donnée et accueillie. Thérèse d’Avila, femme de désir et d’oraison, le savait : « Ô mort, je ne sais pas comment on peut te redouter, puisque c’est en toi qu’est la vie ! » Pour le cinéaste Woody Allen, l’approche est différente : « Je n’ai pas peur de la mort, je désire seulement ne pas être là quand elle viendra ». Accepter sa mort Lors d’une conférence sur la mort en juillet 2008, je demandai aux participants ce qu’ils feraient s’ils leur restaient une heure à vivre. Les réponses furent diverses et pleines de vie. En voici quelques-unes :...