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Le blogue de Jacques Gauthier

École de prière (83) Retraite sur l'oraison

Retraite Oraison

Depuis une vingtaine d’années, je donne des retraites dans des paroisses et maisons de prière, ainsi qu’aux prêtres, religieux et religieuses lors de leurs retraites annuelles. Celle que j’anime sur l’oraison correspond bien à l’essence même de ce que doit être une retraite chrétienne : un temps gratuit pour Dieu, une rencontre du Christ, une expérience de conversion du cœur dans l’Esprit. L'oraison est cette forme de prière qui consiste à être en présence du Christ, à se tenir en silence devant lui, non pour faire le vide, mais pour entrer en communion d'amour avec lui, malgré les distractions. C'est un don, mais Dieu ne le refuse pas à celui qui prie. S’ouvrir au don de l’oraison chaque jour est le meilleur moyen pour accéder à une vie chrétienne profonde où la sainteté n'est pas absente. La retraite a pour objectif de renouer avec ce cœur à cœur qu'est l'oraison. Il ne...

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École de prière (48) La contemplation avec Jean de la Croix

Jean de la Croix 2

Fêté dans l’Église le 14 décembre, saint Jean de la Croix (1542-1591) est le docteur mystique par excellence. Il témoigne par sa vie et ses écrits que l’être humain est pleinement comblé par Dieu caché au centre de l’âme. Seuls la foi et l’amour, ces « deux conducteurs d’aveugle », écrit-il dans Le Cantique spirituel, « te mènent par des chemins inconnus de toi, jusqu’aux secrets abîmes de Dieu ». (Sauf exception, les citations proviennent des Œuvres complètes, Cerf, 1990). Le poète espagnol présente les éléments de la vie intérieure, ses nuits et ses aurores, ses exigences et ses illusions, à travers quatre grands traités spirituels : La Montée du Carmel, La Nuit obscure, le Cantique spirituel, la Vive Flamme d’amour. Ses poèmes et ses paroles coulent de source, c’est-à-dire de l’Évangile. « Là où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour, et vous recueillerez de l’amour » (Lettre 47). Les...

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École de prière (47) L'oraison avec Thérèse d'Avila

Carmelite priere

Thérèse de Jésus (1515-1582), mieux connue sous le nom de Thérèse d’Avila, chercha Dieu dans le château intérieur de son âme en prenant la porte de l’oraison. « Nous pouvons considérer notre âme comme un château, fait d’un seul diamant ou d’un cristal parfaitement limpide, et dans lequel, il y a beaucoup d’appartements, comme dans le ciel il y a bien des demeures » (Le Château intérieur 1, 1). Docteur de l’Église depuis 1970, Thérèse n’a pas fini de nous livrer ses secrets. L’Église la considère comme la mère des spirituels. Nous célébrons sa mémoire liturgique le 15 octobre. S’entretenir avec Dieu Thérèse entre au carmel de l’Incarnation d’Avila à l’âge de 20 ans et découvre qu’en se recueillant, elle fixe son attention en Dieu qui la comble par son amour et sa paix. L’oraison devient le lieu de l’amitié et de l’intimité avec le Christ dont elle se sait aimée. Distraite par...

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(École de prière 17) Prier avec les distractions



« Dès que je me mets en présence de Dieu au début de l’oraison, les distractions arrivent tout de suite. Est-ce normal » ? Oui, c’est un signe que tu es vivant et que ton imagination fonctionne. Tous les priants connaissent les distractions, que ce soit durant la prière vocale, liturgique, ou durant la méditation, l’oraison. Thérèse d’Avila a montré qu’en entrant dans le silence de Dieu, on renonce délibérément à l’activité de nos sens. « L’âme recueille toutes ses puissances et rentre en elle-même avec son Dieu » (Chemin de la perfection, 28). On se met volontairement dans la nuit, nous dit de son côté Jean de la Croix : nuit des sens, nuit de la raison, nuit de la foi, nuit de Dieu. Cet état est déroutant pour nous qui cherchons à tout contrôler, à tout comprendre, alors qu’il s’agit de s’abandonner, de se laisser prendre par l’amour de Dieu. Pour Thérèse d’Avila, les distractions...

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15 octobre: Sainte Thérèse d'Avila



Patronne de la vie spirituelle et de l’Espagne, Thérèse d’Avila est avant tout « fille de l’Église » et « mère des spirituels ». Nous retrouvons cette inscription sur le socle de sa statue dans la basilique Saint-Pierre, à Rome : Mater spiritualium. Pédagogue hors pair, la Madre témoigne de notre vocation commune à vivre une relation d’amour authentique avec Dieu et les autres. Elle a laissé des écrits de feu dans lesquels nous entendons battre son cœur. Le désir de Dieu Thérèse est née le 28 mars 1515 à Avila. Elle est la cinquième d’une famille de petite noblesse qui comprendra douze enfants. Elle rêve d’épopées chevaleresques dans cette vieille Castille peuplée de conquistadors. Huit de ses neuf frères tenteront l’aventure des Amériques. En 1522, elle s’enfuit avec Rodrigo, son aîné de quatre ans, pour combattre au pays des Maures afin d’y trouver le martyre et, par le fait même, de voir Dieu au ciel....

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