
Le culte que nous rendons à Dieu sur la terre participe au culte céleste rendu par les anges qui le louent et le servent jour et nuit. Même si notre louange est inconstante, une même liturgie unit l’Église militante de la terre, c’est-à-dire l’Église visible de ceux qui mènent « le bon combat de la foi » (1 Tm 6, 12), et l’Église invisible, triomphante du ciel. À l’Eucharistie, nous participons sacramentellement à la liturgie céleste. Saint Jean Chrysostome affirmait que les anges entourent le prêtre, le sanctuaire, l’autel, afin d’honorer celui qui est présent sur l’autel. Nous joignons nos voix à leur hymne de louange pour proclamer que Dieu est saint : « Saint! Saint! Saint! le Seigneur, Dieu de l’univers! Toute la terre est remplie de sa gloire. » (Is 6, 3) Dans la Prière eucharistique I, nous demandons à Dieu que « notre offrande soit portée par [s]on ange, en présence de...