Le 17 mai 2023 se tenait à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de Montréal l’ouverture du procès diocésain de la cause de Jeanne Le Ber. J’étais présent comme membre de la commission historique. Voici un survol de la vie de celle qu’on appelait « l’ange de Ville-Marie ». Femme de silence et de solitude Jeanne naît à Ville-Marie (Montréal), le 4 janvier 1662, du riche marchand Jacques Le Ber et de Jeanne Le Moyne. Elle et ses quatre frères sont de la première génération d’origine française née à Montréal. Filleule de Paul de Chomedey de Maisonneuve et de Jeanne Mance, elle fréquente dès l’âge de six ans l’école des sœurs de Marguerite Bourgeoys, où elle apprend à lire, écrire et compter. En 1674, elle fait sa première communion. Elle étudie chez les ursulines à Québec, soit deux ans après la mort de Marie de l’Incarnation. Elle apprend la grammaire, l’histoire, le catéchisme, et aussi la couture, la broderie...
Le blogue de Jacques Gauthier
La prière de frère Charles culmine dans l'adoration eucharistique, source et sommet de sa vie. Au moment de sa conversion, l’abbé Huvelin l’invite à communier tout de suite après qu’il a reçu le sacrement du pardon. Il trouve enfin la Présence qui peut combler sa soif infinie d’amour. « L’Eucharistie, c’est Dieu avec nous, c’est Dieu en nous, c’est Dieu se donnant perpétuellement à nous, à aimer, adorer, embrasser et posséder[1]. » Il découvre dans l’hostie l’un des modes de présence de Dieu le plus concret, le plus palpable, le plus lumineux. « Quand on voit la sainte Hostie, que dire sinon que la nuit de cette vie a perdu ses ténèbres[2]? » L’adoration eucharistique se situe dans le prolongement du mystère eucharistique, « sommet auquel tend l’action de l’Église et en même temps la source d’où découle toute sa vertu[3] ». Célébration de l’Eucharistie et adoration ne s’excluent pas, mais se complètent mutuellement. Pour Charles, l’adoration est un acte d’amour qui...
Cet article est un résumé de la conférence que j'ai donnée aux Fraternités monastiques de Jérusalem à Montréal, en février 2022, à l'occasion d'une retraite spirituelle sur l'oraison, et que l'on retrouve dans une vidéo de ma chaîne YouTube. Elle renvoie à la troisième partie de mon livre Charles de Foucauld, passionné de Dieu (Emmanuel/Novalis, avril 2022, 224 pages). Ne vivre que pour Dieu Charles de Foucauld (1848-1916), qui sera canonisé à Rome le 15 mai 2022 par le pape François, a placé l’amour de Dieu et du prochain au-dessus de tout, selon sa devise : «Jésus Caritas». Nous connaissons sa très belle prière d’abandon : «Mon Père, je m’abandonne à toi». Elle est le fruit de sa méditation constante de la parole de Dieu et de l’adoration eucharistique, le centre de sa vie. Frère Charles de Jésus a vécu un itinéraire spirituel hors du commun et pourtant très actuel. Après une jeunesse dissipée, il...
Saint Padre Pio considérait l’ange gardien comme le frère jumeau de l’âme humaine. Cet alter ego est plus qu’un serviteur, il possède en plénitude ce qui est en germe en nous : la vie éternelle avec Dieu. Créature invisible et immortelle, il se distingue de notre âme par la forme corporelle que celle-ci prend en ce monde. Il intervient dans la vie spirituelle pour que nous revenions sans cesse au Dieu trois fois saint, présent dans « le ciel de notre âme », selon l’expression de Thérèse de Lisieux. Mais sommes-nous disposés à l’accueillir, à l’écouter? En relation avec notre ange Dans son homélie de la fête des anges gardiens, le 2 octobre 2014, le pape François interpellait ainsi les fidèles : « Quel rapport j’entretiens avec mon ange gardien ? Est-ce que je l’écoute ? Est-ce que je lui dis bonjour le matin ? Est-ce que je lui dis : ‘’Protège-moi pendant mon sommeil ?’’ Est-ce que...
Seigneur Jésus, tu sèmes le bon grain de l’Évangile;il germe en secret dans les âmes de bonne volonté.À la messe, tu transformes le pain et le vinen ton corps et en ton sang de ressuscitépour que nous ayons la vie en abondance.Quel merveilleux échange! Tu as dit que celui qui mange ta chair et boit ton sang a la vie éternelle,et que tu le ressusciteras au dernier jour.Que ta parole comble notre faim et notre soif,qu’elle éveille en nous le désir de l’Eucharistie,source et sommet de notre vie. Comment te rendre grâce pour un tel banquet? Reste avec nous et ouvre nos yeux à ta lumière.Ton vin nouveau coule à flots comme à Cana,notre cœur devient tout brûlant en ta présence, voyageur silencieux qui passe à l’auberge pascale,où nous t’espérons depuis longtemps. À qui irions-nous au soir tombant ? Sans ton souffle, la mort nous épuise.Unifie-nous dans ta joie autour de la table.Nous formons ton corps, nous chantons ton...
La sainteté n’attend pas le nombre des années pour s’épanouir dans une âme. Carlo Acutis, décédé le 12 octobre 2006 à l’âge de quinze ans, en est la preuve. Il a été béatifié le 10 octobre 2020, en présence de ses parents, à la basilique San Francesco à Assise, sa ville de cœur. Reconnu comme un petit génie de l’informatique par ses proches, il est le premier « millenial », né entre le début des années 80 et la fin des années 90, à être inscrit à la liste des bienheureux. Sa fête liturgique est fixée le 12 octobre, jour de sa naissance au ciel. « Tous, nous avons été créés potentiellement saints. Mais Dieu nous a aussi créés libres, libres de faire aussi bien le bien que le mal. Et moi, je veux suivre l’exemple du disciple Jean, le disciple bien aimé ». (Les paroles de Carlo sont tirées de la biographie du père Will...
En célébrant la mémoire des anges gardiens le 2 octobre, l’Église insiste sur leur mission de protection fraternelle et sur la joie de vivre en leur compagnie. L'ange gardien est notre plus fidèle ami, affirmait le saint curé d’Ars. Padre Pio le considérait comme le frère jumeau de notre âme. Une étroite affinité nous soude à lui. Il est différent de nous par nature, mais semblable par l’amour que Dieu nous porte et que nous lui manifestons. Il nous conduit vers notre destinée finale, « le ciel », vie de bonheur parfait avec la Trinité, Marie, les saints. Jésus nous le rappelle quand il met en garde de mépriser un seul de ses enfants, « car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18, 10). Proximité de l’ange gardien Dieu a placé son ange près de nous parce qu’il...
Pour l’Église, l’existence des anges est une vérité de foi. Elle leur consacre deux jours au calendrier liturgique : la fête des Archanges, le 29 septembre, et celle des anges gardiens, le 2 octobre. Ils sont très présents dans la Bible, la tradition et la liturgie. Nous professons dans le Symbole de Nicée-Constantinople que Dieu est « le Créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. » S’il y a des anges, c’est parce qu’il y a un Dieu. Nature de l’ange Chaque ange est créé unique et original, mais qui sont-ils? Dans le Compendium du Catéchisme de l’Église catholique, on donne cette définition éclairante : « Les anges sont de pures créatures spirituelles, incorporelles, invisibles et immortelles, êtres personnels doués d’intelligence et de volonté. Contemplant sans cesse Dieu face à face, ils le glorifient, le servent et sont ses messagers dans l’accomplissement de la mission du salut pour tous les hommes. » (no 60) « Ange »...
Seigneur Jésus, je crois que tu es présentavec le Père et l’Esprit au fond de mon cœur. Tu es aussi présent dans le saint sacrement,pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Je me prosterne et je t’adore tel que je suis,avec tout ce que je vis en ce moment.Je voudrais t’accueillir sacramentellement,mais je ne le peux pas maintenant. Creuse en moi le désir brûlant de recevoirspirituellement ton corps et ton sang, de t’accueillir simplement comme Marie,dans la confiance, l’humilité et la paix. Je m’unis intimement en pensée à un prêtrequi célèbre la messe quelque part en église.Je participe de loin à ton sacrifice eucharistiquedans l’attente du pain partagé avec l’assemblée. Pauvre et misérable dans la nuit obscure de la foi,je communie à ta vie de la manière que tu veux.Rassasie mon âme qui soupire après ton amour,donne-moi la grâce de n’être jamais séparé de toi. Ma vidéo de 6 minutes sur la pratique de la...
Le tabernacle, tabernaculumen latin, signifie « tente », en référence à celle du rendez-vous où Dieu s’entretenait avec Moïse et se manifestait à son peuple (Cf. Exode 40, 34-38). Ce lieu est aussi appelé « tente de la Rencontre » pour bien indiquer que c’est Dieu qui s’approche de nous pour nous rencontrer. Dans les églises, le tabernacle est le lieu privilégié de la présence divine sous le mode sacramentel. C’est là qu’est déposé le pain eucharistique, c’est-à-dire le corps du Christ, appelé le saint-sacrement. Il est gardé dans cette sorte d’armoire, non seulement pour être distribué aux malades, mais pour s’offrir à notre adoration. Les tabernacles et leurs traditionnelles veilleuses ont souvent été des phares dans ma vie. Je suis chez moi près du tabernacle, parce que l’eucharistie est le trésor de l’Église, donc le mien aussi. Je ressens cette présence eucharistique du Christ comme une absence ardente, car je ne...
Prier à genoux, c’est le corps qui se prosterne et le cœur qui s’abandonne. Cette attitude de prière, très appropriée pour le temps du carême, exprime la soumission à Dieu, l’obéissance à sa volonté, l’adoration, l’humilité et la pénitence. C’est l’attitude de foi par excellence. Ce qui faisait dire au regretté Raymond Devos, dans l’un de ses sketches : « Quand je me suis retrouvé à genoux, j’ai compris que j’avais la foi. » (À plus d’un titre. Sketches inédits, Pocket, 2001). Charles de Foucauld se mettra à genoux lui aussi avant de se confesser et de retrouver la foi. Que de méditations n’a-t-il pas écrites ensuite après avoir adoré à genoux le Saint-Sacrement. Édith Piaf, persuadée d’avoir été guérie par Thérèse de Lisieux lorsqu’elle était enfant, la priera chaque jour. «La Môme» insistait pour prier à genoux et demandait qu’on l’aide à s’agenouiller lorsqu’elle était trop épuisée. Adoration et humilité Prier à genoux,...
L’Église a toujours eu la conviction que par la consécration du pain et du vin à la messe s’opère le changement de toute la substance du pain en celle du corps du Christ et de toute la substance du vin en celle de son sang. C’est un dogme de la foi catholique. Ce changement s’appelle la « transsubstantiation », un mot un peu mystérieux. On passe donc d’une substance à une autre. Ce n’est pas seulement un changement d’apparence, comme lorsque l’on change de vêtement, mais un changement de substance, de réalité profonde, souligne Benoît XVI dans Le sacrement de l’amour : « La conversion substantielle du pain et du vin en son corps et son sang met dans la création le principe d’un changement radical, comme une sorte de « fission nucléaire », pour utiliser une image qui nous est bien connue, portée au plus intime de l’être, un changement destiné...
Deuxième partie de mon article consacré au bienheureux Charles de Foucauld, assassiné le 1er décembre 1916 devant son ermitage, béatifié à Rome le 13 novembre 2005. Nous sommes dans l'année du centenaire de sa mort. Pour lire la première partie sur le blogue, cliquez ici. Le dominicain Yves Congar a écrit qu’au début de l’ère atomique, Dieu a allumé deux phares : Thérèse de Lisieux et Charles de Foucauld. Ces témoins du Christ sont très actuels, surtout en cette Année sainte de la miséricorde qui commence le 8 décembre 2015. Ils se rejoignent par une identification humble à Jésus, un retour à l’Évangile dans les petites choses du quotidien, un souci des non-croyants et une vocation à l’amour universel. Si le grain de blé ne meurt De son vivant, Charles de Foucauld désirait s’entourer de compagnons partageant son idéal de vie chrétienne, d’autant plus que recevoir le prochain signifiait, pour lui, accueillir un membre du corps...
Assassiné le 1er décembre 1916 devant son ermitage du Sahara en Algérie, Charles de Foucauld a été béatifié à Rome le 13 novembre 2005 par Benoît XVI. L'Église célébre sa mémoire le 1er décembre. Différentes fraternités, associations et amis du bienheureux Charles de Foucauld prévoient plusieurs activités à l'occasion du centenaire de sa mort qui se déroule de novembre 2015 à décembre 2016. Première partie de l'article. Cet homme en quête d’absolu a été soldat, géographe, moine trappiste, linguiste, prêtre ermite, homme de prière. Il aura tenté la grande aventure de la sainteté et de la prière. Son père spirituel, l’abbé Huvelin, disait de lui : « Il fait de la religion un amour. » L’appel du désert sera toujours très fort en lui. Il deviendra le frère universel, établissant des ponts avec les musulmans, qu’il considérait comme ses amis. Chercher Dieu Né à Strasbourg le 15 septembre 1858, Charles de Foucauld se convertit à...
L’adoration et la procession eucharistiques, surtout à l’occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ, appelée aussi Fête-Dieu, manifestent la présence du Christ au milieu de son peuple et expriment notre merci du don de sa vie. En Église Il y a plusieurs manières de se mettre en présence du Seigneur et de l’adorer : la simple visite au Saint Sacrement présent dans le tabernacle, l’adoration du Saint Sacrement exposé dans l’ostensoir pour une durée brève ou prolongée, l’adoration perpétuelle qui mobilise toute la communauté, la procession du Très Saint Sacrement dans certaines paroisses le jour de la Fête-Dieu ou lors d'un pèlerinage. Ces formes de dévotion eucharistique nous préparent à la célébration du mystère pascal, qu’est l’Eucharistie, et la prolonge. Elles renvoient à l’ensemble de la communion ecclésiale, puisque nous sommes les membres du corps du Christ. Benoît XVI le rappelait dans l’exhortation post-synodale sur l’Eucharistie, Le...
Dès que j'arrive à Paris, et que l'horaire me le permet, il me faut gravir la colline de Montmartre, comme si j'étais attiré par une pierre d'aimant. Au sommet de la butte, je prends quelques minutes pour admirer la ville et le quartier, puis je m’engouffre dans la basilique du Sacré-Cœur, poussé par une force intérieure. Je me recueille pendant une heure au moins pour une autre contemplation, l’adoration eucharistique. Je brode de l’éternel avec le temps qui passe. Je me sens bien petit sous le plafond de l’abside, décoré d’une superbe mosaïque, la plus grande de France, qui représente le Sacré-Coeur de Jésus ressuscité. Ses bras ouverts m’accueillent tel que je suis. Je ne résiste pas à ce cœur doux et humble. Les yeux fermés, je vois autrement. Conduit par l’Esprit Saint, je répète intérieurement et sans effort le nom de Jésus. Mes pensées se calment, le silence m’attend. Je suis...
Avec la solennité du Corps et du Sang du Christ, appelée aussi la Fête-Dieu, nous célébrons notre fête, puisque l’Eucharistie nous introduit dans la vie même de Dieu : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6, 54) C’est l’occasion de rendre un culte au Christ présent dans le pain et le vin consacrés en se donnant des temps d’adoration devant le Saint Sacrement, ce « pain vivant » descendu du ciel. Je ne m’en cache pas, je suis un fan de l’adoration eucharistique, et je ne suis pas le seul. Je me sens chez moi près du tabernacle, parce que l’Eucharistie est le trésor de l’Église, donc le mien aussi. Je vis cette présence du Christ eucharistique comme une absence ardente, puisque je ne ressens pas toujours sa présence. J’adore le Christ présent dans l’hostie...
"Les exemples des saints sont devant nos yeux". Jean-Paul II a fait cette confidence à la fin de sa Lettre apostolique pour l’année de l’Eucharistie 2005, Reste avec nous Seigneur. Il a été lui-même canonisé avec Jean XXIII le 27 avril 2014, 2e dimanche de Pâques, qu’il avait institué dimanche de la Miséricorde divine. La date de sa fête liturgique a été fixée le 22 octobre, jour anniversaire de l'inauguration de son pontificat. Un grand priant Jean-Paul II est mort comme il a vécu, en priant. C’est ce trait que je garde surtout de ce grand pasteur. Sa capacité de prière étonnait et sa grande intériorité pacifiait. Mon épouse et moi l’avons constaté lors d’une audience avec lui, quelques jours après la béatification de son amie mère Teresa en octobre 2003. C’était dans le cadre de notre 25e anniversaire de mariage et lui le 25e de son pontificat. Je lui avait remis mon...
Fête de l'Épiphanie ou fête des Rois? Je les trouve bien sympathiques ces mages qui se mettent en route à la suite d'un signe. « Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (Matthieu 2, 2) L'évangéliste ne dit pas qu'ils sont rois, ni combien ils sont. Leurs noms ne sont pas mentionnés, leur nationalité non plus, ni que l'étoile a guidé toute leur route. Nous savons qu'ils viennent d'Orient, donc qu'ils sont des non-juifs, et qu'ils se rendent à Jérusalem pour se renseigner où trouver le roi des Juifs qui vient de naître. Car le salut est pour tous et Jésus va se manifester (sens du mot épiphanie) à toutes les nations. Ce sont d'ailleurs ces étrangers qui vont reconnaître l'action de Dieu en la personne de Jésus, non les autorités juives représentées par Hérode. Où le trouver? La question "où le trouver" est...
Je suis sorti dans la nuitpour rentrer en moi-même.Il n’y avait presque riensous le ciel d’encre,si ce n’est ma foi en toi, mon Dieu. J’y ai lu tes beautés : le silence des étoiles,la caresse de la brise légère,le clair-obscur de la lune,le chant de la source. La joie est montée comme une vague,à la fine pointe de l’âme,je me suis noyé en elle,je me suis perdu en toi,j’ai retrouvé le chemin du retour. La musique de ton nomm’a maintenu à flot,la douceur des larmesm’a tenu éveillé jusqu’à l’aube,au creux d’une oraison silencieuse. Merci mon Dieu de naître en moi chaque matin. Jacques Gauthier Paru dans Prions en Église, Montréal, 16 décembre 2012, p. 33. Pour d'autres prières du même genre, voir mon livre Prières de toutes les saisons.
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