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L'adoration eucharistique: douze conseils




  Depluis plusieurs années, nous voyons de plus en plus le Saint Sacrement exposé sur les autels du monde, non seulement dans les communautés nouvelles et les lieux de pèlerinage, mais dans de simples chapelles d’adoration perpétuelle, issues des paroisses et des diocèses. L’adoration eucharistique devient souvent le fondement de l’unité paroissiale. Des centaines de personnes assurent, jour et nuit et à tour de rôle, cette « garde d’amour » du Saint Sacrement. Célébration de l’Eucharistie et adoration ne s’excluent pas, mais se complètent mutuellement. La foi vivifiée par l’amour nous donne d’explorer les profondeurs de cette présence du Christ sous les signes du pain et du vin. Une expérience personnelle et ecclésiale Les temps d’oraison personnelle et d’adoration eucharistique renvoient à la communion ecclésiale, car nous sommes les membres de son Corps mystique. L’expérience que j’ai faite de l’adoration fut en Église. Les tabernacles et leurs traditionnelles veilleuses ont souvent été des...

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Le tendre Georges Moustaki


Georges Moustaki, chanteur français d’origine grecque, est mort le 23 mai à l’âge de 79 ans. Éternel rêveur et grand voyageur, il aura chanté la liberté, la solitude, la mer, surtout l’amour, d’une voix douce et tendre. Il aura pris le temps de vivre, revendiqué le droit à la paresse, déclaré l’état de bonheur permanent. Le métèque, qui n’était jamais seul avec sa solitude, a quitté ce jardin qu’on appelait la terre pour d’autres cieux. Il s’en est allé serein, emportant dans sa besace le grand amour qu’il portait à l’humanité : « Et nous ferons de chaque jour toute une éternité d’amour que nous vivrons à en mourir ». Ses chansons cool au style fluide ont bercé mon adolescence et mis un peu de poésie dans ma quête de sens et de liberté. Enfant, je me souviens d’un matin où Piaf chantait Milord dans ma chambre ensoleillée, premier tube de Moustaki. Le coup...

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Comme je vous ai aimés



Qu’il est difficile d’aimer, chante Gilles Vigneault. Nous en faisons l’expérience tous les jours dans nos relations. Pourtant, notre coeur n’est-il pas fait pour cela, aimer ? Le nouveau-né qui est privé d’affection peut se laisser mourir. C’est le besoin le plus fondamental de notre être : aimer et être aimé. Jésus a fait de l’amour fraternel son testament, un secret qu’il nous laisse avant de partir pour que nous vivions heureux: « aimez-vous les uns les autres ». Ce message est toujours d’actualité, même si amour rime souvent avec souffrance. Comment aimer ? L’amour ne se commande pas. D’ailleurs, n’est-ce pas naturel d’aimer, puisque nous sommes créés à l’image d’un Dieu qui n’est qu’Amour ? Pourtant, Jésus nous commande d’aimer ; il parle même d’un commandement nouveau. Oui, nouveau, car Jésus nous demande d’aimer comme il a aimé. C’est le « comme » qui fait toute la différence. Ce n’est pas le pourquoi aimer qui intéresse Jésus, mais le comment : « comme...

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Un Dieu si fragile


Le temps liturgique de Noël se termine au baptême de Jésus, soit le dimanche après l'Épiphanie. Chaque année, nous contemplons l'enfant de la crèche et nous sommes devant ce grand paradoxe: Dieu se laisse voir dans un visage humain. Cette manifestation de Dieu en notre chair demeure inconcevable pour ceux et celles qui ne partagent pas la foi chrétienne. Mais pour qui entre par la porte de la foi, le mystère se laisser contempler. Méditation. La communication que Dieu fait de lui-même en Jésus nous montre qu’il n’existe qu’en se donnant, qu’en rayonnant. Étrange pauvreté d’un Dieu libre qui se donne et qui fait de nous des créateurs. Étonnante humilité d’un Dieu fait homme qui a soif de notre amour et que nous contemplons en le cherchant au cœur de notre quotidien, à la suite des Mages qui avaient vu se lever son étoile. Il se révèle surtout aux autres par...

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La tuerie de Newtown



L'horreur. Du déjà vu. Un homme de 20 ans entre de force dans une école primaire de Newtown, au Connecticut, et tue vingt-six personnes, dont vingt enfants de six ou sept ans, tous atteints de plusieurs balles d'un fusil semi-automatique. Comme bien des parents et grands-parents, j'ai pensé tout de suite à mes enfants et à mes deux petites-filles. Quel drame! Quelle douleur! Cette tragédie m'en a rappelé une autre, celle de la Polytechnique de Montréal, survenue le 6 décembre 1989. J'avais rencontré l'une des quatorze victimes quelques mois auparavant, la souriante Annie St-Arneault de La Tuque, soeur de mon ami Serge, missionnaire d'Afrique. Vingt-trois années déjà, et on se souvient toujours. Les commémorations continuent, comme cette Soirée de poésie tenue le 6 décembre à La Tuque en mémoire d'Annie. Comment oublier l'inoubliable? Le traumatisme ne s'efface pas facilement du coeur des amis et des familles qui sont proches des victimes. Ce devoir...

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Mon ami Jean de la Croix



Le 14 décembre est la fête liturgique de saint Jean de la Croix (1542-1591). Je me rappelle ma rencontre avec ce grand poète mystique. J'avais vingt et un ans lorsque j'ai lu ses écrits pour la première fois. Je vivais alors à l'Arche de Trosly-Breuil, en France, en réponse à une redécouverte de Jésus et de son Église. Tout me déconcerta dans cette œuvre : les symboles poétiques, l’anthropologie médiévale, la théologie scolastique. Pourtant, cette lecture me marqua au plus profond de l’être, car une soif ardente de connaître Dieu m’animait. Je trouvais enfin quelqu’un de fiable qui répondait à ma quête spirituelle en me proposant des moyens concrets pour aller à Dieu dans la joie et l’espérance.Le poète espagnol présentait clairement et lucidement les grands éléments de la vie intérieure, ses nuits et ses aurores, ses exigences et ses illusions. Ses mots me brûlaient de l’intérieur, sans que je cherche vraiment à les comprendre....

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