La première encyclique de Benoît XVI, intitulée « Dieu est amour », et publiée au début de son pontificat en 2006, avait surpris tout le monde. On croyait qu’il allait présenter un programme concret pour les prochaines années. Au lieu de cela, il nous livra sa vision mystique de l’amour divin dans un court texte d’une grande profondeur théologique et spirituelle. François s’engage sur un chemin semblable, mais dans la douzième année de son pontificat. Le 24 octobre 2024, il publia sa quatrième encyclique intitulée « Il nous a aimés », Dilexit nos. Il explore le thème de l’amour humain et divin du cœur de Jésus, ce centre rassembleur où nous contemplons « le Christ dans toute la beauté et la richesse de son humanité et de sa divinité. » (no 55) Ce texte plus traditionnel n’est pas totalement étranger au contenu de ses deux encycliques sociales sur l’écologie et la fraternité, Laudato si’ et Fratelli tutti, qui, elles aussi, découlent...
Le blogue de Jacques Gauthier
Marie est inséparable du mystère de son fils. Dieu l’a élevée comme lui, dans son âme et dans son corps, jusqu’à la gloire du ciel, comme nous le célébrons chaque année le 15 août à la fête de l'Assomption. La Vierge Marie embrasse dans l’histoire toute l’Église, corps du Christ, dont elle est la mère. Comme le disciple bien-aimé, chaque chrétien et chrétienne peut accueillir Marie dans sa vie quotidienne. Élevée au ciel, elle continue, « par son intercession multiple, […] à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel » (Vatican II, Lumen Gentium no 62). Aujourd’hui comme hier, des gens viennent de partout saluer la Sainte Vierge dans les nombreux lieux de pèlerinage et églises qui lui sont consacrés à travers le monde. Ils l’invoquent sous différents titres, selon les lieux et les coutumes. Ils accueillent la femme couronnée d’étoiles comme une personne vivante, la mère de Dieu et notre mère,...
Je vous rappelle que le pape François a consacré l’année 2024 comme étant celle de la prière. Une belle occasion d’approfondir notre relation au Christ, de nous engager à servir les autres avec gratuité, surtout les personnes qui souffrent le plus. Cette Année de la prière est surtout une bonne façon de se préparer au Jubilé de 2025 qui se tiendra à Rome. Le pape François a déclaré le 11 février 2022: « En ce temps de préparation, je me réjouis dès à présent de penser que l’année précédant l’événement jubilaire, 2024, pourra être consacrée à une grande “symphonie” de prière. » En effet, la prière a la musique, la couleur, le parfum, que chacun et chacune veut bien lu donner. Plus qu’un rite à accomplir ou un exercice à faire, elle est une expérience de foi à vivre de l’intérieur, un chemin d’amour à parcourir au plus profond du cœur, une relation...
La Journée mondiale des malades, instituée en 1992 par saint Jean-Paul II, est soulignée chaque année le 11 février, date de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous. Depuis plus de cent-cinquante ans, le célèbre sanctuaire de Lourdes accueille des pèlerins en quête de guérison et de soutien. Cette Journée nous invite à être attentifs aux personnes qui souffrent en priant pour elles et en leur donnant du temps, dans la foulée de cette parole de Jésus : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Matthieu 25, 36). « Rendre visite à un malade est le plus extraordinaire des voyages qu’on puisse accomplir dans cette vie », écrivait Christian Bobin dans Les ruines du ciel. N'est-ce pas un voyage à la portée de tous? L'onction des malades Jésus a toujours fait preuve de compassion envers les personnes souffrantes qu’il rencontrait, comme on le voit dans les quatre évangiles. L’Église propose...
Le 7 septembre 2019, le pape François confiait à des religieuses de Madagascar : « Thérèse m’accompagne à chaque pas et je veux en donner témoignage. Elle m’a enseigné à avancer, malgré mes douleurs. Mais c’est une amie fidèle et elle montre la route à suivre. » Dans l’exhortation apostolique « C’est la confiance », il témoigne de sa proximité avec Thérèse en misant avec elle sur la confiance en l’amour miséricordieux. Le titre reprend la phrase célèbre de la jeune carmélite : « C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour » (1). François affirme que ces mots « résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu’on l’ait déclarée Docteur de l’Église » (2). À l’école de Thérèse depuis longtemps, il sait par expérience que « c’est la confiance qui nous permet de remettre entre les mains de Dieu ce que lui seul peut faire » (45). Ce texte d'une trentaine de...
Nous marchons vers toi, Seigneur,avec nos joies et nos blessures.Nous n’avançons pas au même rythme,mais la soif de ta parole nous guide.Qu’elle nous éclaire et nous rassemble au carrefour des cultures et des convictions. L’écoute nous ouvre une nouvelle route :partage fraternel de la foi qui nous unit,accueil bienveillant de ce qui nous manque.Nous psalmodions les chants de nos ancêtresen cheminant avec la petite sœur espérance.Debout, nous rompons le pain à l’auberge pascale. Tu marches avec nous sur nos chemins d’Emmaüs;nous sommes les membres vivants de ton Corps.Envoie ton Esprit de communion et de paix; qu’il nous renouvelle dans le silence de ta présence. Garde-nous dans l’amour miséricordieux du Père;apprends-nous l’unité dans la diversité. Amen. Revue biblique Parabole 39/3, septembre 2023, numéro consacré au synode sur la synodalité dans l'Église. Pour lire le numéro gratuitement, cliquez ici. Pour aller plus loin: En sa présence, autobiographie spirituelle.Méditer la Parole avec la Vierge Marie. Ma vidéo sur la démarche synodale en Église, et...
Dès l’Antiquité, le mois de mai était reconnu comme le mois de la végétation, des fleurs, de l’amour, des sources. Chez les Romains, on célébrait Maia, déesse de la fécondité. C’est devenu tout naturellement le mois de Marie, surtout à la fin du 18e siècle. On méditait la vie et les vertus de Marie pour s’en inspirer chaque jour du mois de mai. On recommandait d’orner chaque maison de fleurs en l’honneur de Marie. Cette expression de la piété mariale devint très populaire. Dans ma jeunesse, je me souviens qu’on reprenait ce chant en chœur : « C'est le mois de Marie / C'est le mois le plus beau / À la Vierge chérie / Disons un chant nouveau ». Notons que, dans plusieurs pays, la fête des Mères a lieu en mai. Le mois de Marie coïncide toujours avec le temps pascal dans la liturgie de l’Église. Les fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte...
Déjà quarante jours que Jésus est né. En Juifs pieux, Marie et Joseph vont au Temple pour accomplir la loi de Moïse : la consécration à Dieu de tout premier-né mâle et la purification de la mère. « Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. » (Luc 2, 22) Marie et Joseph s’avancent dans le temple. Ils n'offrent pas un agneau pour l'holocauste, mais deux tourterelles ou deux jeunes colombes, qui est l'offrande des pauvres. À noter qu'il n’y a aucune présence de prêtres dans le récit de Luc. On accueille l’humble offrande, on fait sur Marie le rite d’absolution, même si elle n’a pas besoin d’être purifiée, car elle est l'Immaculée et Jésus porte en lui la purification du monde. Elle obéit à la Loi pour que les promesses s’accomplissent. L'enfant est présenté, consacré, offert personnellement...
Thérèse Martin est née le 2 janvier 1873 à Alençon. Qu’on l’appelle la petite Thérèse, Thérèse de Lisieux ou Thérèse de l’Enfant Jésus, la « plus grande sainte des temps modernes » n’a pas fini de faire parler d’elle. Enfant chérie de l’Église et du monde, elle a dit peu de temps avant sa mort, le 30 septembre 1897 : « Vous verrez, tout le monde m’aimera. » Depuis, elle passe son ciel à faire du bien sur la terre. Canonisée en 1925, elle est déclarée patronne des missions deux ans plus tard, puis patronne secondaire de la France en 1944, avec Jeanne d’Arc. Reconnaissance de l’UNESCO L’État français, soutenu par l’Italie et la Belgique, a présenté la candidature de son illustre citoyenne à l’UNESCO afin de souligner en 2023 le 150e anniversaire de sa naissance. Ce sera aussi le 100e anniversaire de sa béatification, le 29 avril 1923. La Conférence des pays membres de...
Prédicateur! Ce mot désigne surtout un ecclésiastique dont la fonction principale est la prédication. C’est le titre qu’on m’attribue quand je « prêche » une retraite. Il arrive aussi qu’on m’appelle « mon père ». Quand on me demande de quelle congrégation je fais partie, je leur réponds en souriant : « De la congrégation des pères de famille ». (Photo prise à Paris durant la Semaine Thérésienne, le 30 septembre 2022) Une action de l’Esprit J’anime des retraites spirituelles depuis plus de vingt ans. Je vois ce ministère comme un fruit du concile Vatican II, une action de l’Esprit Saint, un prolongement de mon baptême. C’est une mission qui m’est confiée; on me demande et je dis « oui », dans la mesure du possible. Comme dit saint Paul : « c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1 Corinthiens 9, 16) La fidélité à cet engagement n’est pas fondée sur le mérite ou...
Entretien avec Clémence Houdaille pour La Croix, Paris, vendredi 14 octobre 2022 : « L’Église ne peut être que résurrection ». Jacques Gauthier. Conférencier, poète et essayiste, le Québécois a publié plus de 80 ouvrages de spiritualité. Il se livre aujourd’hui dans une « autobiographie spirituelle ». Après avoir consacré tant d’ouvrages à des figures spirituelles et poétiques, vous avez décidé de vous livrer dans une « autobiographie spirituelle ». Pourquoi ?Jacques Gauthier : J’aime mieux parler des autres que de moi-même. Mais, avec la pandémie, j’ai eu du temps pour faire cette rétrospective sur mon parcours, et surtout sur les traces de Dieu dans ma vie. C’est quelque chose que je n’aurais pas pu faire à 40 ans. Mais à 70 ans, après avoir vécu des moments de désert, de nuit, c’est différent. J’ai vu partir aussi mes parents, qui sont morts il y a quatre ans, à trois mois d’écart. Je leur...
Interview avec Charlotte Poligone pour le magazine Chemins de traverse, Paris, automne 2022, p. 15. Quelle est la singularité de votre itinéraire spirituel ? D’avoir pris conscience très jeune que je suis aimé de Dieu, qu’il vit en moi et qu’il a pour nom, Jésus. Je lui ai toujours parlé comme à un ami, un vivant. Il me semble que je le prie depuis que je respire. Cette familiarité avec Jésus m’est venue de Marie. J’ai été baptisé le jour de son Immaculée Conception, en réponse à une prière de ma mère. Marie sera très présente à différentes étapes de ma vie. Dieu est présent dans votre vie depuis l’enfance, comment l’avez-vous redécouvert à l’âge adulte ? Il a toujours été présent, mais j’ai abandonné l’Église durant ma période hippie. En route vers la Californie, j’ai redécouvert le Christ dans une communauté de jeunes, en disant avec eux trois « Je vous salue...
À la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre pour l’Angélus du dimanche 17 juillet, le pape François a parlé de son voyage historique au Canada, du 24 au 29 juillet, comme d’un « pèlerinage pénitentiel ». Il a demandé aux fidèles de prier pour lui. Il en aura besoin, car le Comité organisateur n’a eu que deux mois pour préparer ce voyage. Sans parler du fait que nous sommes en pleine vague de COVID-19 et que la santé du pape sud-américain demeure chancelante avec l’âge. Il a dû annuler deux visites pastorales au Liban et en Afrique, sur les conseils du médecin, en raison de douleurs au genou qui réduisent sa mobilité. François reste tout de même déterminé quand il s’agit d’aller « vers les périphéries », à la rencontre des plus souffrants. Il vient au Canada en humble pèlerin de la paix, écouter, dialoguer et prier avec les peuples autochtones marqués par la tragédie...
Le 29 juin 2022, le pape François a publié une lettre apostolique d’une grande profondeur spirituelle sur la formation liturgique du peuple de Dieu : Desiderio desideravi. Le titre reprend les premiers mots de la parole de Jésus avant le dernier repas avec ses disciples : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! » (Lc 22, 15) Pour un « nous » ecclésial Un an après la publication de son Motu Proprio Traditionis custodes, le Pape transcende les querelles liturgiques en offrant à tous les fidèles « quelques pistes de réflexion qui puissent aider à la contemplation de la beauté et de la vérité de la célébration » (no 1). Il ne revient pas sur telle pratique ou telle forme liturgique, si ce n’est de rappeler l’importance d’observer le rite romain selon les décrets du Concile Vatican II, « afin que l’Église puisse élever, dans la variété de tant de langues, une seule...
Entretien avec Antoine Malenfant, rédacteur en chef du magazine Le Verbe, Québec, printemps 2022, p. 48-53. À la messe dominicale, les fidèles récitent le Symbole des apôtres. Dans cette profession de foi, l’un des premiers éléments découlant de la foi en l’Esprit Saint concerne le dogme de la «communion des saints». De quelle communion s’agit-il? De celle qui existe dans la Trinité, une communion faite de don et d’amour. C’est ce à quoi nous sommes appelés à vivre dans nos couples et nos familles où, idéalement, nous sommes unis les uns les autres pour aimer, pardonner, partager. C’est ce qu’essaie de vivre avec mon épouse Anne-Marie, nos enfants et petits-enfants. Le mystère de la communion des saints est celui de l’Église elle-même, qui n’est pas une organisation, mais un corps qui vit de la foi de ses membres, dont le Christ est la tête et Marie, notre mère. Nous nous communiquons ce...
Rien n’est linéaire dans l’itinéraire spirituel de Charles de Foucauld. Il ne s’est pas converti au Christ une seule fois à vingt-huit ans : il y a eu dans sa vie plusieurs conversions, faites de départs et de changements, de retournements et de contradictions. Pour lui, la perfection n’est pas de mener tel genre de vie, mais de faire la volonté de Dieu pour mieux suivre le Christ: « Nous avons tant besoin de nous convertir pour faire le bien que Jésus veut de nous», écrit-il au Sahara. Survol de la vie de celui qui a été canonisé à Rome le 15 mai 2022 par le pape François. L’enfant blessé Charles de Foucauld naît à Strasbourg le 15 septembre 1858. Il a trois ans lorsque naît sa sœur Marie. Sa mère Élisabeth Beaudet de Morlet les éduque dans la foi catholique. Elle meurt des suites d’une fausse couche le 13 mars 1864. Son époux, le...
Je vous propose une neuvaine à la Vierge Marie que j'ai donnée au Sanctuaire Marie-Reine-des-Coeurs de Chertsey, Québec, du 14 au 22 août 2021. Vous pouvez la suivre comme une retraite, seul ou en communauté. Vous pouvez la commencer en tout temps, ou en préparation à une fête mariale comme l'Immaculée Conception (8 décembre) l'Annonciation (25 mars), l'Assomption (15 août), la Naissance de Marie (8 septembre); la faire durant le mois de mai, traditionnellement consacré à Marie, ou au mois d'octobre, mois du Rosaire. La neuvaine est disponible en tout temps dans ma chaîne YouTube. Pas besoin de vous inscrire ou de vous abonner. Voici les titres des 9 entretiens d'environ 40 minutes chacun. Cliquez sur les liens pour avoir accès aux vidéos dans ma chaîne YouTube. Vous pouvez aussi lire les articles dans mon blogue. Il est possible de vous abonner en tout temps au blogue pour recevoir mes articles dans...
Saint Jean présente Marie debout au pied de la croix. « Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19, 25-26). Jésus manifeste un amour total en donnant sa mère à l’apôtre Jean, et à travers lui à chacun de nous. L’amour de Marie est aussi grand puisqu’elle accepte de bon cœur cette maternité personnelle et universelle. Elle soutient l’Église par sa présence et sa prière, veille à la croissance du corps mystique de son Fils, guide ses enfants jusqu’au bonheur éternel. « D’un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes dont Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. » (Ac 1, 14). Mère de l’Église Les textes...
La piété mariale n’a pas été aussi développée dans l’Antiquité chrétienne comme elle le sera plus tard, surtout après le Moyen Age. La première prière à Marie vient des Evangiles. C’est ce qu’on a appellé par la suite le « Je vous salue Marie ». Cette prière reprend les paroles de l’ange à Marie et quelques mots d’Elisabeth. Les premiers siècles On retrouve dans la catacombe de Priscille à Rome l’image la plus ancienne de Marie (vers 115). La prière la plus antique qui nous soit parvenue est le Sub tuum: « Sous ta garde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas la prière de tes enfants en détresse, mais délivre-nous de tout danger, ô toujours vierge, glorieuse et bénie ». En 381, le concile de Nicée introduit dans le Credo cette formule en lien avec le Christ : « Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ». Cyrille, évêque d’Alexandrie,...
Nous lisons à chaque dimanche d'août de l'année liturgique B des extraits du chapitre 6 de l’évangile de saint Jean, qu'on a appelé le discours sur le pain de vie. Après avoir multiplié les pains et marché sur les eaux, Jésus livre à ses disciples un enseignement qui ne fait pas l'unanimité. Je vous invite à méditer avec moi ce chapitre que je vous présente brièvement dans cet article et un peu plus longuement dans la vidéo de ma chaîne YouTube. N’oublions pas que l’évangile de Jean fut écrit longtemps après la résurrection de Jésus. Les références eucharistiques que l’on retrouve dans le chapitre 6 sont devenues évidentes après l’institution eucharistique et la pratique sacramentelle de l’Église. Mais les disciples ne pouvaient pas comprendre certaines images eucharistiques avant le dernier repas de Jésus, avant sa mort et sa résurrection. Depuis deux millénaires, l’Eucharistie nous permet encore aujourd’hui de renconter le Christ...
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