
Il y a toute sorte de tempêtes dans nos vies personnelles, conjugales, familiales, ainsi que dans nos sociétés et nos églises. Par exemple, si on jette un regard extérieur sur le catholicisme québécois, en se fiant seulement aux sondages et aux statistiques, on peut dire que la barque Église prend l’eau. Nous sommes tentés de dire avec les disciples : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (Mc 4, 38) Un regard de foi voit plus loin ; il part de l’Évangile pour confronter l’Église aux paroles et aux gestes libérateurs de Jésus. Il est vrai que la tempête fait rage, mais Jésus est dedans la barque, et même s’il dort, il est là. N’est-ce pas l’essentiel, être avec Jésus ? C’est une question de foi et de confiance. L’Église catholique québécoise, comme une grande partie de l’Église dans les pays développés, est affectée par la défection des fidèles et des jeunes...