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Le blogue de Jacques Gauthier

La mort comme une liturgie ultime

Saintete liberer

Je vous partage l'article de Anna Ashkova, Comment mourir comme un saint?, paru le 31 octobre 2025 sur le site Aleteia, à propos de mon livre Comment meurent les saints? (Artège/Novalis).   François d’Assise, Charles de Foucauld, Carlo Acutis, Zélie Martin… Par leur mort, de nombreux saints ont prouvé que la sainteté n’efface pas la fragilité humaine, mais elle la transfigure. Leurs derniers instants montrent un chemin d’espérance pour tous ceux qui cherchent à vivre et à mourir en gardant les yeux rivés sur le Christ. Face à la souffrance et à la mort, qui ne se trouve pas démuni, les saints y compris ? Qu’ils soient morts dans la paix d’un monastère, en martyr ou malades sur un lit d’hôpital, ils ont affronté leurs derniers instants avec foi, abandon et espérance. Dans son nouvel ouvrage Comment meurent les saints ? (éd. Artège), Jacques Gauthier propose de relire les dernières heures des saints pour mieux...

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Avec les saints, bien vivre sa mort

Saints Novalis

Entretien publié dans le magazine Chemins de traverse, no 13, automne 2025, p. 8, sur Comment meurent les saints? (Paris/Montréal, Artège/Novalis, 2025, 240 pages). Comment comprendre la sérénité de tant de saints en pensant à la mort prochaine ? Les saints meurent comme ils ont vécu, en aimant passionnément Dieu et les autres. La sérénité provient de leur foi ardente en Jésus ressuscité qui n’abandonne pas les siens : « Je pars vous préparer une place » (Jn 14, 2). Ils attendent la mort en vivant pleinement, en priant partout, et en offrant tout au Seigneur. Ils espèrent le paradis, qui est la communion totale avec le Père, le Fils et l’Esprit. La foi, l’espérance et l’amour leur apportent la paix intérieure devant « notre sœur la mort », que le Christ a vaincue par sa croix glorieuse. « Ô mort, je ne sais pas comment on peut te redouter, puisque c’est en toi qu’est la vie ! »,...

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École de prière (90) Actes de consécration à Marie

Marie consecration

Le 15 août, l’Église célèbre l’Assomption de la Vierge Marie, et le 22 août, la royauté de la Mère de celui dont « le règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 33). Nous croyons en la puissance d’intercession de Marie qui a connu la gloire éternelle dans son corps et dans son âme. Le Père a voulu que la mère de son Fils soit aussi notre mère et notre reine, afin que, soutenus par sa prière, « nous obtenions dans le royaume des Cieux la gloire promise à tes enfants » (Prière d’ouverture de la messe de Marie Reine).  Cet aspect triomphal de la royauté de Marie, si cher aux Églises d’Orient, découle de sa maternité, qui est liée à la paternité divine, puisque le Père engendre éternellement le Verbe. Le peuple chrétien salue depuis des siècles Marie Reine, mais comme l’exprime si bien Thérèse de Lisieux, Marie est plus mère que reine. Ou...

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Neuvaine à l'Immaculée avec Maximilien Kolbe

Neuvaine Maximilien

Le 2 juin 1972, j’ai fait une rencontre personnelle du Christ dans une communauté de jeunes au Québec qui changea ma vie. Ce fut pour moi une nouvelle naissance. Je me suis tourné vers la Vierge Marie et mes amis, les saints, pour mieux connaître et suivre ce Jésus de l’Évangile qui donnait un sens à ma vie. (Voir mon autobiographie spirituelle En sa présence, Artège/Novalis). Quelques mois plus tard, j’étais invité à visionner un diaporama sur la vie de Maximilien Kolbe (1894-1941). Quel témoignage de foi et d’amour! Ce fut mon premier contact avec le chevalier de l’Immaculée, qui se poursuivra par la lecture de ses écrits. Je lui ai consacré un chapitre dans mon livre Les saints, ces fous admirables (Béatitudes/Novalis). Je suis toujours ému par ce prêtre qui a offert sa vie à la place d'un autre prisonnier à Auschwitz, un père de famille, comme moi. Cette fin héroïque, à l’âge...

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14 août: Saint Maximilien Kolbe




Je suis toujours très touché par ce franciscain polonais qui offrit sa vie à la place d'un autre prisonnier, père de famille. Cela me parle très fort: un prêtre qui donne sa vie pour un laïc. Saint Maximilien Kolbe, martyr du nazisme, est un bel exemple de la compassion divine. Par son don suprême à Auschwitz, survenu la veille de l’Assomption de Marie, c’est la victoire du Christ ressuscité que nous célébrons. Les deux couronnes Maximilien naît en Pologne, le 8 janvier 1894, de Jules et Marianna Kolbe, tisserands. Ses parents, tertiaires franciscains, auront une bonne influence sur leur deuxième garçon — ils en auront trois —, mais celui-ci est un peu trop turbulent à leur goût. Doué d’un naturel spontané et têtu, le jeune Raymond, qui ne s’appelle pas encore Maximilien, désespère sa mère. Un jour, elle le réprimande en lui demandant ce qu’il deviendra plus tard. Ce reproche provoque...

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