
Dans la première lecture du 22e dimanche du temps ordinaire A, le prophète Jérémie réprimande ses compatriotes qui s’éloignent du Seigneur, car il se soucie de leur salut. Il est fatigué de parler au nom de Dieu. Tout le monde se rit de lui : « La parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie. » (Jérémie 20, 8) À l’exemple du psalmiste, sa chair languit comme une « terre aride, altérée, sans eau. » (Psaume 62, 2) Comment éteindre la parole de Dieu quand elle brûle le cœur comme un feu dévorant? Jérémie résiste. Il veut se défiler, ne plus penser à Dieu, mais sa foi est tenace, puisqu’elle s’enracine dans la Parole : « Elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir. » (Jérémie 20, 9) La Parole nous travaille La Parole ne nous laisse pas beaucoup de repos dans le...