Une nuit, j’ai rêvé à la douceur de Dieu. Ou à son amour, si vous préférez. Je dormais profondément quand j’ai été envahi d’une lumière bienfaisante qui inondait mon corps d’une bonté et d’une douceur sans pareilles. Cette clarté berçait mon âme « comme un petit enfant contre sa mère » (Ps 130, 2). Je murmurais : « Je t’aime, Jésus. Je t’aime ». Ne vous méprenez pas, mes rêves ne sont pas toujours d’une telle élévation, mais ça arrive parfois, comme s’ils étaient un prolongement de ma relation au Christ. « Je dors, mais mon cœur veille », dit la bien-aimée du Cantique des Cantiques. Goûter la douceur de Dieu En me réveillant ce matin-là, je ressentais une grande joie. Mon temps habituel d’oraison silencieuse était vide de toute distraction, comme si le Christ reposait en moi. Il me brûlait le cœur de sa douce humilité : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,...
Le blogue de Jacques Gauthier
Voilà! En ce lendemain de veille à l'Esprit Saint, j'aurais bien aimé qu'on prolonge d'une semaine la Pentecôte, comme on le fait pour Pâques avec l'octave pascale. Mais n'est-ce pas tous les jours le temps de l'Esprit? Je me suis rappelé l'entretien que saint Séraphim de Sarov avait eu avec le laïc Motovilov à la fin novembre 1831. Cet entretien témoigne de la transfiguration qu’opère l’Esprit Saint dans la totalité d’une personne devenue lumière, chaleur, douceur, paix et silence. Mais avant de lire des extraits de l'entretien, voici un bref rappel de la vie de Séraphim de Sarov pour qui le but de la vie chrétienne consistait à acquérir le Saint-Esprit. L'ermite de Jésus Prokhor Mochnine est né à Koursk, au sud de Moscou, en 1759. Son père meurt alors qu’il n’a que trois ans. Dans la vingtaine, il entre au monastère de Sarov. Novice pendant huit ans, il reçoit l’habit monastique...
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