La Journée mondiale des malades, instituée en 1992 par saint Jean-Paul II, est soulignée chaque année le 11 février, date de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous. Depuis plus de cent-cinquante ans, le célèbre sanctuaire de Lourdes accueille des pèlerins en quête de guérison et de soutien. Cette Journée nous invite à être attentifs aux personnes qui souffrent en priant pour elles et en leur donnant du temps, dans la foulée de cette parole de Jésus : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Matthieu 25, 36). « Rendre visite à un malade est le plus extraordinaire des voyages qu’on puisse accomplir dans cette vie », écrivait Christian Bobin dans Les ruines du ciel. N'est-ce pas un voyage à la portée de tous? L'onction des malades Jésus a toujours fait preuve de compassion envers les personnes souffrantes qu’il rencontrait, comme on le voit dans les quatre évangiles. L’Église propose...
Le blogue de Jacques Gauthier
Entretien avec Antoine Malenfant, rédacteur en chef du magazine Le Verbe, Québec, printemps 2022, p. 48-53. À la messe dominicale, les fidèles récitent le Symbole des apôtres. Dans cette profession de foi, l’un des premiers éléments découlant de la foi en l’Esprit Saint concerne le dogme de la «communion des saints». De quelle communion s’agit-il? De celle qui existe dans la Trinité, une communion faite de don et d’amour. C’est ce à quoi nous sommes appelés à vivre dans nos couples et nos familles où, idéalement, nous sommes unis les uns les autres pour aimer, pardonner, partager. C’est ce qu’essaie de vivre avec mon épouse Anne-Marie, nos enfants et petits-enfants. Le mystère de la communion des saints est celui de l’Église elle-même, qui n’est pas une organisation, mais un corps qui vit de la foi de ses membres, dont le Christ est la tête et Marie, notre mère. Nous nous communiquons ce...
Avez-vous peur de mourir, ou d'une manière plus générale, de la mort elle-même? Toute une question! Le cinéaste Woody Allen y allait de cette pirouette : « Je n'ai pas peur de la mort, je désire seulement ne pas être là quand elle viendra.» Une amie atteinte d’une maladie incurable me demandait l'autre jour pourquoi elle avait peur de mourir. Quoi répondre à cette question si personnelle et légitime qui nous projette devant l’inconnu? Nous ne connaissons pas grand-chose de la mort, ce passage obligé et mystérieux. Nous pouvons accompagner la personne, compatir à son angoisse, mais elle reste seule face à la souffrance et à la mort. De la peur à la confiance Il faut un certain courage pour admettre qu’on a peur de mourir. Cette crainte révèle notre finitude et notre vulnérabilité. Elle indique le travail intérieur que nous avons à faire pour avancer sur le chemin de la...
Le refrain des heures (Écrits des Forges, 2022, 106 pages) est mon 22e recueil de poésie, et le 5e publié aux Écrits des Forges. Il contient cinquante-cinq poèmes, regroupés en quatre parties: Chansons des montées, Variations d’un amour, Requiem et Point d’orgue. Les mots de ce recueil expriment les sentiments qui m’habitent devant la beauté du monde et la souffrance humaine, la joie de croire et de vivre, l’amour de la nature et de Dieu. La poésie se fait incantatoire et méditative, proche de l’hymne, du chant. Plusieurs poèmes ressemblent à des chansons qui pourraient être mis en musique. Avis aux compositeurs. Chacun de mes recueils de poèmes révèle ma présence au monde et ma compréhension du réel. Le refrain des heures évoque le temps qui passe et s’inspire de ma vie : mon enfance à Grand-Mère, ma période hippie, le besoin de partir, l'approfondissement de la mystique chrétienne, la rencontre de mon épouse. La mort, qui fait partie...
Georgette Faniel, surnommée Mimi, est une femme célibataire qui vécut discrètement à Montréal de 1915 à 2002, dans le don total de sa personne au Christ. (Lire sa vie dans mon livre Georgette Faniel, le don total (Novalis) et voir ma vidéo sur elle dans ma chaîne YouTube) Elle s’est offerte au Père avec le Christ pour l’Église et le monde, témoignant de l’amour insondable de Dieu pour nous. Sa vie, ponctuée d’épiphanies étonnantes (stigmates, noces spirituelles, transfixion, etc.), est demeurée humble et joyeuse dans le service des pauvres et l’écoute des gens. Elle n’aimait pas qu’on la définisse comme une « mystique », car elle se voyait comme une femme ordinaire, à l’exemple de Marie. « Je suis une simple servante de Dieu », disait-elle. On la voit ici à l'âge de 20 ans. Je vais dégager dans cet article quelques éléments de sa relation privilégiée avec la Vierge Marie, qui a été un modèle et...
Seigneur, augmente en nous la foi.Nous peinons sous le poids du fardeau.Que ta parole nous travaille en profondeur. Il fait nuit dans notre monde troublé.Comment vivre les crises et les échecssi tu ne les changes en lieux de croissance? Exilés ici-bas, tu nous fais signe sur la croix.Tu nous remets l’Esprit qui souffle où il veut,et nous renaissons de la plaie de ton côté. Nous voulons loger en ton centre divin,vivre au désert intérieur la prière du cœur,y reposer nos têtes comme ton disciple bien-aimé. Tu fais pousser l’ivraie avec le bon grain, ta patience nous ouvre à une vie nouvelle.Merci de nous redonner espoir et confiance. Prière publiée dans la revue biblique Parabole, juin 2021. Le thème est "Sorties de crises"; le dossier: "Expériences bibliques ou d'épreuves traversées. Pour lire gratuitement ce numéro: cliquez ici. Voir aussi le site de Socabi: https://www.socabi.org/parabole/
Thérèse de Lisieux (1873-1897) écrit dans son Histoire d’une âme : «Depuis mon enfance j’avais pour [saint Joseph] une dévotion qui se confondait avec mon amour pour la Ste Vierge» (Manuscrit A 57r). La jeune carmélite n’emploie jamais le mot « dévotion » à propos de Marie, elle lui préfère le mot «amour». Le 19 octobre 1892, elle exprime à sa sœur Céline sa joie d’aimer la Sainte Vierge : A propos de la Ste Vierge il faut que je te confie une de mes simplicités avec elle, parfois je me surprends à lui dire : «Mais ma bonne Ste Vierge, je trouve que je suis plus heureuse que vous, car je vous ai pour Mère, et vous, vous n'avez pas de Ste Vierge à aimer... Il est vrai que vous êtes la Mère de Jésus mais ce Jésus vous nous l'avez donné tout entier... et Lui sur la croix il vous a donnée à nous...
Semaine sainte 2021, la pandémie de la COVID-19 révèle une fois de plus notre fragilité et démasque nos illusions de toute-puissance. Dans ma région de l'Outaouais, nous sommes de nouveau en zone rouge et en confinement. Toutes les célébrations liturgiques ont été annulées dans ma paroisse. Que faire, sinon continuer à aimer et à prier, comme je le disais dans la première vidéo de ma chaîne YouTube, le 3 avril 2020. Un an déjà. Depuis, j'ai mis en ligne une centaine de vidéos pour vous partager l'essentiel de la foi et de la prière chrétienne. Fécondité inattendue du confinement. La pandémie me fait prendre conscience que nous sommes interdépendants les uns les autres, que « tout est lié », comme l’écrivait le pape François dans son encyclique sur la sauvegarde de notre maison commune Laudato si. J’ose croire qu’aujourd’hui nous sommes devenus plus sensibles aux inégalités sociales et aux gestes de bonté, plus compatissants et...
Un ami prêtre du Québec m’envoie le livre posthume du carme Conrad De Meester sur Marthe Robin, avec ce mot : « J’ai lu deux fois avec le plus d’attention possible. Humainement, cela dépasse l’entendement. Mais je confie tout au Père Éternel et à Jésus par Marie. Que ton cœur ne se trouble pas, mais lis ce livre et donne tout à Dieu ». J’ai donc lu, et mon cœur s’est troublé, non pas tant par les révélations du père De Meester, décédé le 6 décembre 2019, que par la manière frontale qu’il les présente. L’accusation est sans merci, dans la logique du titre, qui ne fait pas dans la dentelle : La fraude mystique de Marthe Robin. Pas de point d’interrogation. Le sous-titre, ambigu, inspiré d’un proverbe, me laisse aussi songeur : « Dieu saura écrire droit sur des lignes courbes ». J’ai connu le père Conrad, auteur de premier plan de la mystique féminine carmélitaine. Je...
Seigneur Jésus, vois ma douleur,immense comme le cœur.Je la cache dans tes plaies,médecin des âmes et des corps. Aie pitié de moi, viens à mon aide.La croix me porte jusqu’à ton visageJe ne sais rien de la souffrance,sinon ton nom murmuré en silence. Tu te tiens là, au plus haut de moi,quand le doute me tire vers le bas.Je t’offre une place près du lit,pour que ma tête s’y appuie la nuit. Ma prière se perd-elle dans le néant?Je communie à ton cri d’enfantement :"Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?"Tu as pris nos angoisses dans ta passion. Sûr de ton amour et de ma faiblesse,je veux unir ma volonté à la tienne,prolonger le oui de notre mère Marie,remettre ma vie entre les mains du Père. Ô toi, le Premier-né d’entre les morts,je crois en la puissance de ta résurrection.Transforme le mal en sainteté et solidarité,pour la conversion et le salut du monde. Prière proposée pour la Journée...
Je connais Sylvie depuis une douzaine d’années. Elle chantait et jouait de la guitare à la messe du samedi soir à ma paroisse Sainte-Rose-de-Lima à Gatineau. Sa voix nous faisait prier. Aujourd’hui, son chant s’est tu, mais pas totalement. Il résonne à l'intérieur d'elle-même pour le Seigneur qui connaît la musique de son cœur et l'offrande de sa prière. Sylvie souffre de la SLA, la sclérose latérale amyotrophique, mieux connue sous le nom de la maladie de Lou Gehrig ou maladie de Charcot. La communauté a beaucoup prié pour elle. Le 24 décembre 2020, elle a témoigné de ce qu'elle vit dans le semainier paroissial. Je vous partage ce texte émouvant, car je trouve que Sylvie est un bel exemple de détermination, de foi et de gratitude envers ce que la vie peut encore lui offrir. Bonjour à chacun et chacune de vous J’ai eu les premiers symptômes visibles de cette...
Encore un livre sur Thérèse de Lisieux, diront certains. Oui, mais celui-ci n’est pas comme les autres. Préfacé par Natasha St-Pier, qui chante si bien les poèmes de Thérèse, le livre se présente comme une interview avec Thérèse, une longue conversation amicale qui prend la forme d’un dialogue. Je pose des questions à Thérèse, elle me « répond » à partir de ses écrits et de ses paroles. Le ton est spontané, le style, direct. Je lui donne la parole, et elle la prend en toute simplicité. La fidélité à ses textes est totale : je m’efface derrière eux. Je n’ai qu’à puiser dans ses mots comme un pêcheur de perles, assuré de l’abondance de la récolte. Je plonge avec mes questions, je remonte avec ses réponses et je respire mieux, surtout lorsque les eaux semblent plus troubles, plus noires. L’objectif de ce livre est de favoriser une rencontre personnelle, un contact intime, avec cette...
La pandémie du COVID-19 révèle notre fragilité et démasque l'illusion de notre toute-puissance. Malgré la distanciation que nous impose le virus, nous sommes engagés dans une aventure commune qui nous rend solidaires, plus sensibles aux inégalités sociales et aux gestes de bonté. Le temps s’est comme libéré, imposant un autre rythme, plus lent, plus intérieur, nous sortant de la routine habituelle. Quelle belle occasion de revenir à l’essentiel, revoir nos priorités, devenir plus humain. Pour les chrétiens, c’est le moment favorable d'approfondir la foi au Christ, de découvrir le trésor de la présence de Dieu en nous, de faire de nos familles des petites églises domestiques où Dieu se donne et se révèle dans l'amour et la prière, dans le désir de la communion spirituelle. Dans sa Passion, Jésus s’est fait solidaire de notre souffrance en la prenant sur lui, en nous aimant « jusqu’au bout » (Jean 13, 1). Cette solidarité témoigne de l’amour du Père et...
Quand des catastrophes arrivent, comme la pandémie du COVID-19, j’entends parfois des gens qui se demandent pourquoi Dieu peut-il permettre cela. La question est peut-être mal posée, car que savons-nous de Dieu, sinon qu’il est amour et qu’il veut notre bonheur, notre salut, nous dit la Bible. Nous pouvons nous en remettre avec confiance à sa sagesse infinie, comme l’a fait Job dans son silence, puisque aucune explication ne peut nous satisfaire pleinement. Je vous partage quand même ces quelques mots sur Dieu et la souffrance. Lors d’une retraite que j’animais sur l’oraison intérieure, quelqu’un m’avouait sa crainte de souffrir s’il s’abandonnait chaque jour à Dieu dans la prière silencieuse. Comme si le Seigneur était un bourreau qui se complaisait à nous envoyer des épreuves. Cette image d’un Dieu assoiffé de souffrance n’est pas celle que reflètent les évangiles. Pourquoi la souffrance ? « Chacun réagit comme il peut face à la souffrance »,...
Ô Marie, jeune vierge de Nazareth, à l’annonce inouïe de l’ange Gabriel,tu accueilles dans la foi sa parole,car rien n’est impossible à Dieu.L’Esprit Saint te prend sous son ombre,le Verbe se forme dans ton sein béni. Tu as été préparée à cette missionde donner une demeure au Fils par pure miséricorde du Père. En toi le Ciel descend sur la terre,nous rend participants de la divinitédu Rédempteur qui étendit les bras. Tous les âges te diront bienheureuse, parce que Dieu s’est penché sur toi.Tu as conçu Jésus en ton cœur immaculéavant qu’il ne prenne chair en ton corps.Loué sois-tu pour ta grande humilitéqui t’a permis de t’ouvrir à l’inattendu. Tu médites en silence la parole de Dieu, tu la gardes dans ton cœur pour la prière, tu la partages avec tes enfants exilés.Merci de nous conduire sûrement à Jésus,de nous révéler son amour et son pardon,pour que nous ne fassions plus qu’un en lui. Tu n’es pas une déesse hors du temps, une...
Jésus raconte une parabole où il montre deux hommes en prière : l’un est pharisien, l’autre est publicain, un collecteur d’impôts à la solde des Romains (Luc 18, 9-14). Jésus reproche au pharisien son autosatisfaction et son mépris du publicain, alors que ce dernier se tient à distance, n’osant pas lever les yeux vers le ciel et se frappant la poitrine. Jésus déclare que c’est le publicain qui est en règle avec Dieu, car « quiconque s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18, 14). L’humilité, c’est nous reconnaître pécheurs et tout attendre de Dieu dans la confiance. Elle permet d’accueillir nos faiblesses dans la prière, à la manière du publicain qui se tient à l’arrière du temple : « Ô Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur. » (Luc 18, 13.) Dieu reconnaît les humbles, car il est lui-même doux et humble de coeur...
Noël est arrivé avec sa féérie et ses cantiques. Ce temps de rassemblements et de réjouissances est souvent teinté de nostalgie et de mélancolie. Plusieurs personnes ressentent la solitude pour de multiples raisons : deuil, séparation, maladie, épuisement... Des blessures resurgissent et prennent du temps à cicatriser. C’est pourtant là, dans l’indigence de notre crèche intérieure, que l’enfant de Bethléem se révèle, non pour dissimuler le manque qui nous habite, mais pour partager avec nous son désir d’aimer, sa soif de nous rencontrer au cœur même de notre détresse. Une expérience pascale Le mystère de Noël annonce celui de Pâques : dépouillement de la crèche et du tombeau, passage des ténèbres à la lumière. Ainsi, la fête de saint Étienne, diacre et premier martyr, est célébrée le lendemain de la solennité de Noël. À première vue, ce rapprochement peut nous surprendre, car le drame d’Étienne contraste avec la joie de Noël. Pourtant, nous célébrons deux naissances :...
Le 14 septembre, l’Église fête la Croix glorieuse du Christ. Le mystère de la Croix est inséparable de la puissance de la résurrection. En ces temps de consommation et de divertissement, peut-on comprendre ce langage de la croix ? Il sera toujours fou et scandaleux, nous dit saint Paul, remettant en question notre logique humaine. « Il s’agit pour moi de connaître le Christ, d’éprouver la puissance de sa résurrection et de communier aux souffrances de sa passion, en devenant semblable à lui dans sa mort, avec l’espoir de parvenir à la résurrection d’entre les morts » (Philippiens 4, 10-11). Victoire de la croix Le Père a voulu que son Fils triomphe du péché et de la mort, de la souffrance et du mal, en le ressuscitant. Le salut qu’il apporte n’appartient pas à la pensée magique. Le Christ, par la puissance d’amour qui jaillit de sa croix, nous aide à...
La journaliste Marie de Varax a publié un article intitulé Bienheureuse Dina Bélanger, histoire d’un cœur, dans le magazine français Famille Chrétienne, no 2176, 27 juillet au 2 août 2019, p. 22-25. Elle relate les grands moments de la vie de cette mystique et pianiste québécoise, qui vécut chez les Religieuses de Jésus-Marie à Québec sous le nom de sœur Marie Sainte-Cécile de Rome. Voici un extrait de la fin de l’article, p. 24 Souriante, humble, obéissante, rien ne peut distinguer cette Sœur enseignante de Jésus-Marie d’une autre. Le seul fait distinctif est qu’elle passe de longs mois à l’infirmerie, d’abord à cause d’une fièvre scarlatine contractée auprès d’une de ses élèves, puis de la tuberculose. Elle y garde un visage souriant et serein malgré de fortes douleurs, et y expire le 4 septembre 1929, à 32 ans. Son autobiographie, publiée cinq ans après sa mort, connaît tout de suite un grand succès,...
La Semaine sainte est une belle occasion de méditer sur le sens profond de la souffrance assumée dans l’amour. Jésus offre librement sa vie par amour en prenant nos péchés sur lui pour nous sauver. Il nous invite à participer à sa souffrance et à sa mort pour qu’il ressuscite en nous et dans les autres. C’est ce que saint Paul a montré en voulant prendre sur lui la malédiction qui pesait sur ses compatriotes : « Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race, je souhaiterais être anathème, séparé du Christ » (Romains 9, 3). Cette substitution au Christ lui fera dire : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns » (1 Corinthiens 9, 22). Vivre pour les autres Le serviteur souffrant d’Isaïe préfigurait cette substitution : « C’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était...
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