
À la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre pour l’Angélus du dimanche 17 juillet, le pape François a parlé de son voyage historique au Canada, du 24 au 29 juillet, comme d’un « pèlerinage pénitentiel ». Il a demandé aux fidèles de prier pour lui. Il en aura besoin, car le Comité organisateur n’a eu que deux mois pour préparer ce voyage. Sans parler du fait que nous sommes en pleine vague de COVID-19 et que la santé du pape sud-américain demeure chancelante avec l’âge. Il a dû annuler deux visites pastorales au Liban et en Afrique, sur les conseils du médecin, en raison de douleurs au genou qui réduisent sa mobilité. François reste tout de même déterminé quand il s’agit d’aller « vers les périphéries », à la rencontre des plus souffrants. Il vient au Canada en humble pèlerin de la paix, écouter, dialoguer et prier avec les peuples autochtones marqués par la tragédie...