Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand nous marchons désespéréssur la route de nos désillusions,accorde nos pas à ton rythme apaisant. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand nos yeux ne te reconnaissent plusparce qu’ils sont fermés aux autres,ouvre-les à ta présence compatissante. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand nous te partageons nos douteset que tu nous réponds par des questions,apprends-nous à t’écouter avec discernement. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand nous sommes lents à croirece que les Écritures nous révèlent,donne-nous un esprit nouveau pour t’accueillir. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand notre cœur refuse la croixpar peur de trop souffrir,réchauffe-le au contact de ta parole. Reste avec nous, Seigneur Jésus,quand le soir approche et que notre foi baisse,partage-nous ton pain rompu pour la vie du mondeet nous deviendrons des témoins de ta résurrection. Ma prière parue dans Prions en Église Canada, 30 avril 2017, p. 33.Pour aller plus loin: Expérience de...
Le blogue de Jacques Gauthier
Marcher plus loin, toujours plus loin. Ne pas s’arrêter au coin des rieurs. Ne pas cacher son visage aux passants qui ricanent. Fouler les sentiers solitaires. Parcourir l’Europe à pied. Suivre la trace de son cœur qui n’a pas de cité permanente. Aller toujours plus haut, vers la Jérusalem céleste. Tel est ce pèlerin de Dieu, Benoît Labre, clochard en haillons, qui suit le soleil et les rivières, qui prie Jésus au rythme de ses pas, afin d’être saisi par lui au détour du pèlerinage terrestre. L’ailleurs de Dieu Benoît-Joseph Labre est né à Amettes, dans le diocèse d’Arras, le 26 mars 1748. Aîné d’une famille paysanne de quinze enfants, il est attiré très jeune par la vie monastique, manifestant un grand attrait pour la solitude et la prière. Il fait des études chez son oncle paternel, curé d’Érin. Après la mort de celui-ci, il passe chez son oncle maternel, vicaire...
25 juillet: Jacques le Majeur, apôtre de Jésus le Christ. Je profite de la fête de mon saint patron pour vous partager une brève réflexion sur le pèlerinage à pied, auquel Compostelle reste la figure emblématique. Le champ des étoiles Au début, c’est un désir, un élan, un appel mystérieux à « faire » Compostelle, qui signifie « champ des étoiles ». Puis, ça devient un rêve assez puissant qui met tout l’être en route. Enfin, le rêve est vraiment en marche quand arrive le fameux premier pas sur l’un des chemins français, - Tours, Vézelay, Puy-en-Velay, Arles – ou sur le chemin espagnol, ces chemins menant tous à Santiago de Compostela. Des dizaines de milliers de pèlerins empruntent chaque année le mythique Camino, ce chemin millénaire où le corps est un allié précieux, surtout les pieds. L’aspect physique côtoie le spirituel. C’est devenu très « tendance » de marcher sur ce chemin initiatique qui illustre bien que...
Fête de l'Épiphanie ou fête des Rois? Je les trouve bien sympathiques ces mages qui se mettent en route à la suite d'un signe. « Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » (Matthieu 2, 2) L'évangéliste ne dit pas qu'ils sont rois, ni combien ils sont. Leurs noms ne sont pas mentionnés, leur nationalité non plus, ni que l'étoile a guidé toute leur route. Nous savons qu'ils viennent d'Orient, donc qu'ils sont des non-juifs, et qu'ils se rendent à Jérusalem pour se renseigner où trouver le roi des Juifs qui vient de naître. Car le salut est pour tous et Jésus va se manifester (sens du mot épiphanie) à toutes les nations. Ce sont d'ailleurs ces étrangers qui vont reconnaître l'action de Dieu en la personne de Jésus, non les autorités juives représentées par Hérode. Où le trouver? La question "où le trouver" est...
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