La croix se dresse sur la collinel'étrange douleur effleure les côtesmarée montante de l’angoisse abyssaledu corps entier foulé dans le pressoir Tu enfantes des âmes chaque jourgrain de blé mûri pour la moissonla meule du moulin tourne à l’enverschamp du monde jonché d’os Tu laisses des paroles à la traînecailloux rougis sur notre route pour mieux retrouver ton nomton visage voilé au désert La terre et le ciel réunisle temps et l’espace suspendustout le sang coagulé dans une larmesel du juste qui fait pencher la balance Le fil sur le point de se rompreau moindre cri à bras-le-corps prière qui exorcise le mal fige le corps perce le cœur La chair meurtrie dans la nuitn’en finit plus de vibrer de lumièresouffle de l’âme en partance du royaume inconnu de la soif Tu accueilles la plaie visible de l’alliancefeu qui consume le calice des fleursau centre habité de l’humble présenceblessure qui guérit en blessant de nouveau Pour aller plus loin: Georgette Faniel, le...
Le blogue de Jacques Gauthier
Le chapitre 6 de l'Évangile de Jean présente Jésus comme le pain de vie. Nous le méditons à quelques reprises durant l'année liturgique, surtout à la troisième semaine du temps pascal et au mois d'août de l'année B. Au début du chapitre, nous voyons Jésus qui multiplie les pains, comme il le fera pour la Pâque chrétienne, l'Eucharistie. Au moment où on veut l'enlever pour le faire roi, il se se retire seul dans la montagne pour prier son Père. Puis, il rejoint ses apôtres sur la mer agitée en marchant sur les eaux. Saisis de peur, ils le prennent pour un fantôme, mais Jésus leur dit: "C'est moi. N'ayez plus peur" (v. 20). La foule le cherche parce qu’elle a mangé et qu’elle a été rassasiée. Jésus leur en fait le reproche à la synagogue de Capharnaüm, sobrement décorée de palmes et d'étoiles en mosaïques. "Travaillez non pas pour la...
Fille de la terreà l’aurore de l’Esprit,l’éclair de l’ange qui te traverse,miroir parfait de l’amourdès le premier jour,pour devenir de l’Éternelun jour la Mère,réjouis-toi. Nouvelle Eve combléedu sang de l’Aimé,ton oui change l’histoire,passage enfin ouvertoù le Verbe se fait chair,réjouis-toi. Femme exultant dans la Présence,ton magnificat invite à la danse,vie qui nous console,Dieu en toi,début du poème,réjouis-toi. Marie des univers nouveauxau sommet des noces,carrefour de nos croix,si près de nousen plein silencede notre quête de joie,résurrection à venir,réjouissons-nous. Tiré de Jacques Gauthier, Prières de toutes les saisons, p. 42-43.
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