
Dans notre marche vers la sainteté, nous avons plus l’impression de descendre que de monter. Nous descendons dans nos faiblesses et pauvretés plus que nous montons vers Dieu par nos mérites et vertus. La grâce divine illumine nos failles, nos ombres, nos blessures, pour que la lumière du Christ y pénètre. En accueillant le Christ, comme Zachée, Marie-Madeleine, le bon larron, nous expérimentons qu’un rien devient saint, et que « les derniers seront les premiers » (Matthieu 19, 30). Premier ou dernier Charles de Foucauld désirait par-dessus tout imiter la vie cachée du pauvre ouvrier de Nazareth. Mais comment choisir la dernière place, disait-il, alors que le Fils de Dieu l’a déjà prise en s’abaissant jusqu’à la mort de la croix? La méditation de l’Évangile et son amour de l’Eucharistie l’aideront à s’abaisser humblement et à partager le pain matériel et eucharistique avec les plus démunis. La bienheureuse Dina Bélanger, qui...