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Le blogue de Jacques Gauthier

Dina Bélanger et la Vierge Marie

Dina religieuse

Née à Québec le 30 avril 1897, Dina s’éprend de Jésus dès le début de sa vie. « Jésus m’a mise sur la terre pour ne m’occuper que de lui », écrit-elle dans son Autobiographie. À quatorze ans, elle se consacre à Dieu en faisant une promesse privée de virginité. Douée pour la musique, elle devient, à vingt-quatre ans, une élégante pianiste de concert. Elle entre au couvent Jésus-Marie de Sillery et y fait profession, en 1923, sous le nom de Marie Sainte-Cécile de Rome. Celle que Jésus appelait « ma petite Moi-même » meurt le 4 septembre 1929 à l’âge de trente-deux ans. Elle avait dit à ses sœurs : « Au ciel, je donnerai de la joie ». Une enfant de Marie Dina a toujours eu un amour de prédilection pour la Sainte Vierge. Elle s'était consacrée privément à elle le jour de sa première communion, mais lorsqu'elle entre chez les...

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16 octobre: Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Sainte Marguerite Marie

La vie de Marguerite-Marie Alacoque est une histoire de cœur. Tout commence à Paray-le-Monial, en ce grand siècle de la spiritualité qu’on a appelée l’École française, qui voit défiler les François de Sales, Jeanne de Chantal, Bérulle, Olier, Vincent de Paul, Jean Eudes. Jésus se choisit une jeune religieuse, de l’ordre de la Visitation, pour révéler au monde et dans l’Église l’amour brûlant de son cœur. Jésus la nomme « la disciple bien-aimée de mon sacré Cœur ».  Accueillir l’amour Philiberte Lamyn et Claude Alacoque, juge et notaire dans le Charolais, en Bourgogne, ont trois garçons quand vient au monde, le 22 juillet 1647, Marguerite. L’enfant vivra une petite enfance heureuse. Vers l’âge de quatre ou cinq ans, elle fait un séjour prolongé chez sa marraine. Elle y entend parler de vie consacrée à Dieu et de vœux religieux. Prévenue par la grâce, elle prononce ces paroles qui marqueront sa vie : « Ô mon Dieu, je...

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École de prière (31): Le Coeur de Jésus

sacre coeur

Créés à l'image de Dieu, nous désirons par-dessus tout aimer et être aimés. Pour saint Augustin, notre cœur n’est pleinement satisfait que lorsqu’il repose en Dieu. Pas étonnant que la dévotion au cœur de Jésus, comme expression de sa miséricorde, se soit répandue dans l’Église. C’est la vie même du Verbe de Dieu qui bat dans le cœur de Jésus. Il est le bon berger qui donne sa vie pour ses brebis, qui les guide « par des liens d’amour » et les traite « comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue (Osée 11, 4). La prière contemplative et silencieuse, appelée aussi l'oraison, saisit les battements de ce divin cœur par l’Esprit Saint qui crée en nous un cœur pur. Révélation du cœur de Jésus Le cœur, symbole de l’amour, exprime le centre intime de la personne, son mystère sacré. Jésus va révéler son cœur à une jeune visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)....

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École de prière (25) Adoration à la basilique de Montmartre

Sacre-Coeur Montmartre

Dès que j'arrive à Paris, et que l'horaire me le permet, il me faut gravir la colline de Montmartre, comme si j'étais attiré par une pierre d'aimant. Au sommet de la butte, je prends quelques minutes pour admirer la ville et le quartier, puis je m’engouffre dans la basilique du Sacré-Cœur, poussé par une force intérieure. Je me recueille pendant une heure au moins pour une autre contemplation, l’adoration eucharistique. Je brode de l’éternel avec le temps qui passe. Je me sens bien petit sous le plafond de l’abside, décoré d’une superbe mosaïque, la plus grande de France, qui représente le Sacré-Coeur de Jésus ressuscité. Ses bras ouverts m’accueillent tel que je suis. Je ne résiste pas à ce cœur doux et humble. Les yeux fermés, je vois autrement. Conduit par l’Esprit Saint, je répète intérieurement et sans effort le nom de Jésus. Mes pensées se calment, le silence m’attend. Je suis...

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19 août: Saint Jean Eudes

jean eudes

On a dit de saint Jean Eudes qu’il avait été le saint Vincent de Paul de la Normandie. Prédicateur fervent, son attachement aux cœurs de Jésus et de Marie le rend solidaire des exclus à une époque caractérisée par le jansénisme. Il a rendu compte de son espérance chrétienne au milieu des joies et des épreuves. La liturgie du jour de sa fête, le 19 août, le présente comme celui qui « annonce l’incomparable richesse du Christ ». Un enfant de Marie Jean est né en 1601 dans le petit village de Ri en Normandie. Ses parents, Isaac Eudes et Marthe Corbin, de condition modeste, n’ont pas encore d’enfants après trois ans de mariage. Ils font le vœu d’aller en pèlerinage à Notre-Dame-de-la-Recouvrance s’ils ont un enfant. C’est ainsi que Marthe devient enceinte et que le futur enfant est offert à Jésus et à Marie. Cela leur réussira, car Jean sera l’aîné de...

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Dieu n'est qu'Amour



À la suite du mystique suisse Maurice Zundel (1897-1975), le jésuite François Varillon (1905-1978), que l’on considère comme un théologien poétique, affirmait que Dieu n’est pas immuable et impassible, il n’est qu’amour, donc il souffre, mais d’une passion d’amour, d’un excès d’amour. Dieu est toujours surabondance, gratuité, enthousiasme, mouvement, désir et don. S’il y a une souffrance en Dieu, c’est de trop aimer. L’amour n’est pas un attribut de Dieu, il est Dieu. L’infini de Dieu est un amour qui n’a pas de limites. "La toute-puissance de Dieu est la toute-puissance de l’Amour, c’est l’Amour qui est tout-puissant! On dit parfois : Dieu peut tout! Non, Dieu ne peut pas tout. Dieu ne peut que ce que peut l’Amour. Car il n’est qu’Amour. Et toutes les fois que nous sortons de la sphère de l’Amour, nous nous trompons sur Dieu et nous sommes en train de fabriquer je ne sais quel Jupiter."...

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Le lieu du coeur


Le coeur est vu comme le symbole de l’amour, le lieu de notre être spirituel, le temple de Dieu. C’est une antenne très sensible qui a ses raisons, comme dirait Pascal, et qui nous fait entrer en relation avec la beauté, le monde, la souffrance, le mystère, l’Autre qu’on appelle Dieu. L'éveil du coeur  Les sages et les mystiques nous préviennent; ce n’est pas aisé de revenir à ce «sixième sens», où nous entendons, voyons, touchons, goûtons, sentons autrement. «On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux», confiait le renard au Petit Prince. C’est comme si après avoir exploré tant de paysages nous arrivions toujours à ce lieu premier du coeur où tout commence. Sainte Édith Stein donne une définition lumineuse du coeur comme le lieu du fin fond de l’âme : « Le cœur est proprement le centre de la vie. Nous désignons par là, bien sûr,...

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