Je vous partage l'article du journaliste Vianney Gilliot, publié dans Vatican News (Cité du Vatican), sur la canonisation de mère Marie-Léonie Paradis et d'autres saints devant une foule considérable. J'étais présent à Rome pour cet événement d'Église avec une centaine de pèlerins du Québec et d'ailleurs, dont une trentaine de Petites Soeurs de la Sainte-Famille, communauté que Marie-Léonie a fondée. Voici l'article, et ma photo de la bannière de sainte Marie-Léonie devant la basilique Saint-Pierre. Ce dimanche 20 octobre, place Saint-Pierre, le Pape préside la messe de canonisation de la religieuse canadienne. Native du Québec et fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, mère Paradis eut à cœur de fonder une congrégation voulant se mettre au service du ministère des prêtres. Jacques Gauthier, auteur de «Sainte Marie-Léonie Paradis» - un ouvrage biographique paru aux éditions Novalis (2024), nous dévoile le quotidien d’une femme «toute de cœur». «Une sainteté joyeuse, une sainteté humble,...
Le blogue de Jacques Gauthier
Entretien avec Antoine Malenfant, rédacteur en chef du magazine Le Verbe, Québec, printemps 2022, p. 48-53. À la messe dominicale, les fidèles récitent le Symbole des apôtres. Dans cette profession de foi, l’un des premiers éléments découlant de la foi en l’Esprit Saint concerne le dogme de la «communion des saints». De quelle communion s’agit-il? De celle qui existe dans la Trinité, une communion faite de don et d’amour. C’est ce à quoi nous sommes appelés à vivre dans nos couples et nos familles où, idéalement, nous sommes unis les uns les autres pour aimer, pardonner, partager. C’est ce qu’essaie de vivre avec mon épouse Anne-Marie, nos enfants et petits-enfants. Le mystère de la communion des saints est celui de l’Église elle-même, qui n’est pas une organisation, mais un corps qui vit de la foi de ses membres, dont le Christ est la tête et Marie, notre mère. Nous nous communiquons ce...
Cet article est tiré en partie du chapitre 2 de mon livre Devenir saint (Emmanuel/Novalis). Il constitue le troisième entretien de ma retraite sur la sainteté que l'on retrouve dans ma chaîne YouTube. Dissipons un malentendu trop répandu. Sainteté n’est pas synonyme de canonisation. L’une relève de notre être baptismal, l’autre de l’Église qui offre au monde un modèle. Lorsque nous regardons de quoi nos journées sont faites, personne ne pense être canonisé. Il ne s’agit pas de vouloir « monter sur les autels » à coup de volonté et de pénitences, mais de descendre dans notre humanité et de se laisser envahir par l’amour du Christ pour qu’il sanctifie tout ce que nous faisons. Si l’habit ne fait pas le moine, la canonisation ne fait pas tous les saints. Le pape François en témoigne dans son exhortation sur l'appel à la sainteté dans le monde actuel, Gaudete et exsultate : J’aime voir...
Le Carême me semble un bon temps pour réfléchir sur la sainteté, qui est toujours une expérience de la miséricorde divine. L’invitation est lancée au lundi de la première semaine de Carême : « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » (Lévitique 19, 2). À la fin de cette première semaine, Jésus reprend l’invitation comme en écho : « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5, 48). Mais que signifie être saint, est-ce synonyme de perfection et de canonisation ? Si l’habit ne fait pas le moine, la canonisation ne fait pas tous les saints. Et pourtant, « nous sommes tous appelés à la sainteté » (Vatican II). La sainteté relève de notre être baptismal, la canonisation vient de l’Église. Lorsque nous regardons de quoi nos journées sont faites, personne ne pense être canonisé. Ne marchons-nous pas sur le chemin de la sainteté avec nos imperfections ? Voici quelques questions...
Je vous partage la recension de Bernard Plessy au sujet de la nouvelle édition revue et augmentée de mon livre Les saints, ces fous admirables, (Novalis, 2018, 344 pages). Elle est parue sur le site Aleteia le 7 avril 2018, sous le titre: Les autels se peuplent de nouveaux saints. À noter que le livre, publié au Canada en février 2018, paraîtra en juin en France aux éditions des Béatitudes. Recension de Bernard Plessy Paru en 2005, ce "sanctoral" était épuisé. Bon signe ! Et belle occasion de le rendre au public en actualisant le texte (en 13 ans les autels se sont peuplés de nouveaux saints) et en ajoutant 18 nouvelles "figures" aux 45 premières. Ce livre est double et profondément un. Les 40 premières pages sont un "petit traité sur la sainteté" (Marc Cardinal Ouellet, dans sa Préface). On y trouve les aspects "techniques" : qu’est-ce qu’un sanctoral ? comment se déroule...
Louis Martin, horloger-bijoutier, et son épouse Zélie Martin, dentellière, se marient à Alençon le 12 juillet 1858. Ils ont neuf enfants, mais quatre mourront en bas âge. Leurs cinq filles, Pauline, Marie, Léonie, Céline, Thérèse, deviennent toutes religieuses. Quatre entrent au carmel de Lisieux. Seule Léonie suit le Christ au monastère de la Visitation de Caen, sous le nom de sœur Françoise-Thérèse. Sa cause de canonisation a été officiellement acceptée à Rome le 3 février 2021. On connaît surtout la benjamine, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (1873-1897), docteur de l’Église. Elle avait déjà reconnu la sainteté de ses parents en écrivant à l’abbé Bellière : « Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre » (Lettre 261). Elle remerciera souvent le Seigneur de lui avoir donné une famille où Dieu était le premier servi. La vocation de mariage Louis et Zélie...
Au lendemain des canonisations de Jean XXIII et de Jean-Paul II, une amie Facebook me demande: "qu'est-ce que la sainteté"? Je partage ce que j'ai écrit aux mots "canonisation", "saints" et "sainteté" dans mon Petit dictionnaire de Dieu. Mais d'abord, une remarque. Nous sommes tous appelés à la sainteté par notre baptême, ce qui ne veut pas dire que nous serons canonisés. La sainteté découle de notre être baptismal, la canonisation est une reconnaissance de l'Église envers l'un de ses membres. La sainteté des gens ordinaires Lorsque nous regardons de quoi nos journées sont faites, nul d’entre nous pense mériter une canonisation. On confond trop souvent canonisation et sainteté. Il ne s’agit pas de vouloir « monter sur les autels » à coup de volonté et de pénitences, mais de descendre dans notre humanité et de nous laisser envahir par l’amour du Christ pour qu’il sanctifie tout ce que nous faisons. Si l’habit...
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