
Lorsque Grégory Turpin des éditions Première Partie à Paris m’a demandé d’écrire un livre sur Léonie Martin, je n’ai pas hésité longtemps. J’avais déjà publié, dans la même collection « Nés pour le Ciel », une biographie de son illustre sœur : Thérèse Martin, un fabuleux destin. Une vie cachée Léonie, née à Alençon le 3 juin 1863 et décédée à Caen le 17 juin 1941, a très peu écrit : des lettres à sa famille et quelques notes de retraite. C’est un peu mince pour un biographe. Heureusement qu’on peut consulter le site Internet des archives du Carmel de Lisieux. Il contient une véritable mine d’informations sur elle et sa famille, dont près de trois cent cinquante lettres envoyées à ses sœurs, et leur millier de réponses. Je m’en suis tenu surtout à cette correspondance régulière, et à ce que d’autres ont pu écrire sur elle. Raconter sa vie demeure tout...